Le grand oral de Martine Aubry
Martine Aubry a réaffirmé sa volonté de créer "300.000 emplois d'avenir" et de faire de l'emploi et l'éducation ses priorités
Sur l'éducation, elle a épinglé son principal rival : "j'ai vu avec plaisir que François Hollande en faisait aujourd'hui sa priorité", a-t-elle dit malicieusement (allusion à la déclaration de Hollande voulant embaucher 60.000 professeurs pendant son quinquennat s'il est élu).
Elle s'en est pris aux 4,7 milliards d'euros qu'ont coûté selon elles les heures supplémentaires défiscalisées instaurées en 2007 alors que l'Allemagne a favorisé le temps partiel pour maintenir l'emploi et affiche un chômage bien inférieur.
Interrogée sur les 300.000 "emplois d'avenir" qu'elle veut créer , elle a répondu : "3 milliards c'est cher. C'est le même coût que la baisse de la TVA sur la restauration".
Elle a également plaidé pour une école "qui s'adapte à chaque enfant". "La modernité de la gauche, (...) c'est de dire on va s'adapter à chaque
enfant et on va les accompagner avec des psychologues et des assistantes
sociales", a-t-elle notamment déclaré.
S'exprimant en dernier dans le cadre des "grands oraux", Martine Aubry a par ailleurs réaffirmé sa volonté de s'attaquer en priorité aux niches fiscales "inefficaces" économiquement et socialement "injustes".
"Si on supprime effectivement des niches fiscales qui ne servent à rien, je prends l'exemple du financement des heures supplémentaires (...). Avec cet argent je crée 300.000 emplois jeunes, (...) 100.000 la première année", a-t-elle relevé, se référant à l'une des propositions phares du projet du PS.
Voir le grand oral de Martine Aubry
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.