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Le futur président devra être "l’inverse de Sarkozy", selon Hollande

En meeting dans les Ardennes où Nicolas Sarkozy avait prononcé en 2006 son plaidoyer pour {"la France qui souffre"}, François Hollande a brocardé le chef de l’Etat et ses promesses non tenues. _ Ce matin dans {Libération,} il dresse le portrait-robot du prochain locataire de l’Elysée, qui devra être {"l’inverse de Sarkozy"}.
Article rédigé par franceinfo
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En tour de chauffe pour la primaire socialiste, François Hollande règle son tir. Sa cible : Nicolas Sarkozy, son "comportement, celui de la concentration du pouvoir", et sa "pratique, celle d'une prétention à vouloir décider de tout", explique-t-il dans un entretien à Libération publié ce matin. Le député de Corrèze résume la "Sarko-attitude" à "un manque de respect des citoyens".
_ D’ailleurs, le chef de l’Etat serait "conscient du problème qui est le sien", poursuit-il. Après un "relatif silence ces derniers temps (…) il nous dira une nouvelle fois qu’il a changé, mais il est déjà trop tard", conclut-il. Pour François Hollande, c’est simple, le prochain président devra être l’exact "inverse de Nicolas Sarkozy" .

En tournée ardennaise mardi, là où Nicolas Sarkozy avait prononcé en 2006 son plaidoyer pour "la France qui souffre", François Hollande a dénoncé les promesses "feu de paille". Les Ardennes, "il faut y venir, y revenir et ne pas y mentir", a-t-il insisté, en critique implicite des allers-retours du chef de l’Etat dans ce département durement frappé par la désindustrialisation.
_ Cinq ans après son hommage aux "travailleurs pauvres", à Charleville-Mézières, Nicolas Sarkozy était revenu en avril dernier. Sa visite avait alors été boycottée par les élus de gauche du département, qui ne souhaitaient pas cautionner "de nouvelles vaines promesses".

Le candidat à la primaire socialiste a décliné son programme, centré sur la jeunesse, "la seule priorité qui va compter dans les années qui viennent".
_ Puis, devant les journalistes, il s’est réjoui de "la séquence corrézienne drôle et finalement assez utile" de Jacques Chirac, dont les déclarations vont "libérer un électorat qui de toutes façons ne veut plus voter Sarkozy".

Gilles Halais, avec agences

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