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Le débat en direct du QG de l'UMP

Mercredi 2 mai, des militants et des élus vont vivre le débat entre Nicolas Sarkozy et François Hollande en direct du QG de l'UMP, rue de Vaugirard à Paris. Comment vont-ils vivre la prestation de leur favori ?
Article rédigé par Daïc Audouit
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 7min
Le QG de l'UMP se prépare à suivre le débat (D.A)

Mercredi 2 mai, des militants et des élus vont vivre le débat entre Nicolas Sarkozy et François Hollande en direct du QG de l'UMP, rue de Vaugirard à Paris. Comment vont-ils vivre la prestation de leur favori ?

MInuit. Les militants s'en vont. "Si avec ça on ne gagne pas, c'est qu'il y a un problème en France", s'exclame une fervente sarkozyste. D'autres plus prudents ou circonspects s'arrêtent devant une télé qui retransmet France 3, pour voir quels sont les commentaires sur ce débat, car ils le savent bien, ce ne sont pas eux qu'il fallait convaincre.

23h50. Alors que les militants commencent à partir, Jean-François Copé se fend d'une dernière déclaration au micro. "Ce débat a permis à notre candidat d'atteindre tous les objectifs. C'était le moment de la confrontation. Solidité d'un homme face à un Hollande en retrait et en hyperagressivité sur tous les thèmes", commente le patron de l'UMP.

Nadine Morano assure les interviews d'après débat (D.A)

23h45. Fin du débat. Les militants ont applaudi à la règle d'or pas à l'appel aux électeurs du FN. Les "Nicolas, Nicolas" ou "On va gagner, on va gagner", couvrent le générique de fin. "Un Sarkozy sobre, un Hollande arrogant", résume Marie-Anne Montchamp, secrétaire d'état aux solidarités.

23h40. Des militants sortent se dégourdir les jambes, un peu désabusés ou sceptiques. "Sarko est bon mais c'est difficile", témoigne l'un d'entre eux. "Il ne faut pas sous-estimer Hollande", surenchérit un deuxième. "Sarkozy est moins serein qu'en 2007, car Hollande est bien meilleur que Royal. Sarko est un peu agressif, c'est dommage", ajoute une troisième. "Oui mais Hollande lui coupe tout le temps la parole", l'interrompt sa copine.

23h25. Visiblement, la politique politicienne interesse plus que les débats techniques. La salle se réveille. "Le petit calomniateur", ça fonctionne chez les aficionados de même que la référence à DSK.

23h20. Les militants huent franchement François Hollande quand il égrène son mode de gouvernance. "Il ne fait que critiquer", commente une militante, énervée. "Hollande en Corrèze, Sarkozy à l'Elysée", le slogan du début refait son apparition.

23h15. Valérie Rosso-Debord descend pour livrer ses premières réactions au bazooka. " François Hollande semble absent physiquement du débat. Je l'ai vu bailler. Hollande est arrogant et faible techniquement", déclare la députée de l'Est de la France.

23h10. Là clairement, l'assistance perd de sa concentration. Ca bavarde beaucoup. "Chut", crie le premier rang. Les élus UMP qui au départ étaient dans l'amphi, sont montés dans les étages supérieurs pour regarder la suite du débat.

23h05. "On passe au nucléaire", annonce David Pujadas. "Ahhhhhhhh", bruissent en coeur les militants.

23 heures. Ca se tend à la fin du débat sur l'immigration. Applaudissements dans la salle. "Moi je trouve Hollande, hautain dans ce débat, il se croit déjà président", commente Christina.

22h55. Sur l'immigration, un militant glisse derrière moi la remarque suivante en faisant une moue dubitative: "sur le fond,Sarko a raison, mais sur la forme, il avance en terrain glissant".

22h45. Moment du débat sur l'immigration. Cela s'anime un peu. Chaque prise de parole de Nicolas Sarkozy est applaudie. "Nicolas, Nicolas", scandent les militants au moment du passage sur la lettre à France Terre d'asile.

22h40. Au fumoir, un groupe de militants discute séries télévisées. Un autre groupe compare les meetings de la Concorde et celui du Trocadéro. Ils distribuent les bons et mauvais points aux orateurs.

22h25. Attablés devant leurs ordinateurs, les militants chargés de la riposte sur twitter s'activent. "C'est tendu pour les deux candidats. C'est ce qui ressort pour l'instant", analyse Franck Riester, député de Seine et Marne. "Avec cette avalanche de chiffre, je ne suis pas sûr qu'on y voit très clair", poursuit-il.

"J'étais stressée avant le débat. Là ça va mieux, Sarkozy l'explose sur le fond", commente plus enthousiaste Camille Bedin, jeune secrétaire national du parti et une des jeunes pousses de Jean-François Copé.

22h10. Aperçu. Premier baillement d'un militant.

22h 05. Les militants applaudissent aux phrases "hit" et récurrentes de la campagne de Nicolas Sarkozy.

22 heures. Le débat est technique. Les militants écoutent plutôt respectueusement le candidat socialiste sans le siffler, même quand il évoque Bettencourt. "Les deux candidats sont calmes. Ils ont retenu la leçon de Royal de 2007. C'est bien, car nous, on est convaincu. Mais il faut persuader les indécis", commente un couple d'étudiants.

21h50. Le buffet n'est pas encore vidé. Bernard Debré , député de Paris, boit un jus d'orange. "Sarko est très bon. Je suis surpris par la pauvreté d'Hollande", commente-t-il. A ses côtés, un militant s'exalte un peu. "Hollande va craquer dans le dernière demi-heure", pronostique-t-il.

21h 42. Il fait très chaud dans la salle. L'attention se relâche un peu. "Nicolas Sarkozy est meilleur", confie Christina, une militante parisienne qui se définit comme écolo de droite. "Je m'y attendais car il est plus charismatique qu'Hollande. Mais je suis un peu surprise car il n'est pas trop agressif", poursuit-elle.

21h26. Jean-François Copé regarde le débat debout, cerné par cinq caméras. Premier commentaire du patron de l'UMP :"Nicolas Sarkozy est excellent. Il est en train de l'écraser".

Jean-François Copé regarde le débat (D.A)

21h38. Premier echange vraiment tendu entre les deux candidats. Au QG de l'UMP, les militants s'animent. "M. Hollande on n'est pas là pour les petites blagues", ironise Nicolas Sarkozy. Gros succès dans l'amphi de la rue de Vaugirard.

21h20. François Hollande aura au moins fait rire les militants quand il évoque le bestiaire dont on l'a affublé.

21h04. Nicolas Sarkozy prend la parole. Premiers rires, assez vite étouffés. Premiers applaudissements.

21heures. Génerique. "On va gagner, on va gagner". Puis silence.

Les militants attentifs regardent le débat (D.A)

20h57. Valérie Astruc est en direct du QG sur France 2. "Nicolas, Nicolas", crient les militants qui ensuite sifflent le direct de David Doukhan de Solférino. "Hollande en Corrèze, Sarkozy à l'Elysée", premier slogan de la soirée.

De légers sifflets se font entendre quand Ségolène Royal apparaît sur l'écran de France 2. Les militants UMP s'échauffent.

20h50. Le débat commence dans 10 minutes. "Je vais aller chercher le hashtag", explique Mme Rosso-Debord à une militante, caressant son smartphone qui va chauffer pendant la soirée.

20h30. Jean-François Copé arrive au QG de la rue de Vaugirard sous les applaudissements des militants présents.

Aussitôt, il fonce à la tribune pour des premiers mots. " Je pense que nous allons vivre un moment exceptionnel. Un Sarkozy solide et un Hollande dérangé dans ses certitudes. Ce moment, on va s'en souvenir toute notre vie", glisse à peine emphatique le patron de l'UMP.

Il se promène ensuite entre les chaises, saluant les militants présents, notamment ceux qui vont conduire la riposte sur twitter et les réseaux sociaux. Parmi les élus présents, on reconnait Valérie Rosso-Debord, Fréderic Lefevbre, Franck Riester ou encore Nadine Morano.

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