Le coup d'éclat de Greenpeace à l’Assemblée fait débat

Les militants écologistes ont déployé une banderole dans les tribunes. Les députés Verts applaudissent. Colère sur les bancs de l'UMP. La majorité dénonce " des méthodes de voyous ". La séance est suspendue…

Certains parlementaires UMP accusent les Verts de complicité avec Greenpeace. Accusation réfutée par le député Noël Mamère qui assure qu'il n'a rien à se reprocher.

Les députés socialistes et communistes ne sont pas si compréhensifs que leurs camarades Verts à l'égard des militants de Greenpeace, à l’image de Patrick Braouzec. " Je suis contre cette initiative ", a réagi le député PC de Seine-Saint-Denis, s'interrogeant que les conditions de sécurité.

"Ce qu'a fait Greenpeace est inadmissible", a aussi jugé Jean-Marc Ayrault. " Ils défendent une cause noble mais là, ils ont fait le contraire du but recherché: ils ont empêché un débat intéressant et utile, c'est choquant !", a réagi le chef de file des députés PS. Jean-Marc Ayrault qui estime cependant que les problèmes soulevés par les écologistes sont plus importants que la forme qu'ils ont utilisée pour se faire entendre.

Hier soir, le président de l'Assemblée nationale a dédouané Noël Mamère en précisant que pour rentrer dans l’hémicycle, les intrus avaient abusé trois députés. Bernard Accoyer qui a annoncé le dépôt de deux plaintes, l'une pour l'intrusion de la militante dans l'hémicycle, l'autre pour l'action matinale sur le toit du Palais-Bourbon.

Le président de l'Assemblée Bernard Accoyer sera l'invité de France Info à 8h15.

Ces événements avaient été précédés, à la mi-journée, par une première
action de l'organisation écologiste sur le toit de l'Assemblée, où plusieurs
militants ont tenté d'arrimer une banderole. (vidéo ci-contre)

Greenpeace tente l'ascension de l'Assemblée nationale
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Cécile Mimaut, avec agences