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Le chef de l'Etat s'est rendu sur le site de Petroplus pour annoncer un sursis de six mois aux salariés

Nicolas Sarkozy s'est rendu, vendredi 24 février, à la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine maritime). Il a annoncé aux salariés qu'une solution provisoire avait été trouvée. Durant 6 mois, à compter de mai, le site va travailler pour Shell.
Article rédigé par Adrian Buffel, Jacques Deveaux
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
N.Sarkozy rencontre les salariés de Pétroplus (FTV)

Nicolas Sarkozy s'est rendu, vendredi 24 février, à la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine maritime). Il a annoncé aux salariés qu'une solution provisoire avait été trouvée. Durant 6 mois, à compter de mai, le site va travailler pour Shell.

Le président est moins démuni que le candidat.

C'est en sa qualité de chef de l'Etat que Nicolas Sarkozy s'est déplacé, vendredi 24 février, sur le site de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine maritime). Il venait annoncer "du boulot pour six mois" aux 550 salariés.

Le président de la République leur a indiqué qu'un accord avec Shell pour redémarrer temporairement la raffinerie avait été signé la veille au soir. Le contrat de façonnage (processing) donnera du travail
pendant six mois à la plus ancienne raffinerie de France. Il était en discussion depuis quelque temps.

"Les travaux de remise en marche des unités prendront 8 à 10 semaines. Il est donc prévu que la raffinerie de Petit-Couronne commence à raffiner le pétrole brut apporté par Shell courant mai", indique Petroplus dans un communiqué. Shell livrera 100 000 barils de brut chaque jour.

M. Sarkozy est venu annoncer la nouvelle aux salariés du site, à l'arrêt depuis le 10 janvier dernier. Ils étaient un peu dubitatifs. "La date de six mois est indiquée expressément dans le contrat", leur a-t-il précisé.

Il s'agit d'un ballon d'oxygène mais ce n'est pas une solution définitive, comme l'a reconnu M. Sarkozy. L'Etat est toujours à la recherche d'un repreneur. Le rachat éventuel de la raffinerie est conditionnée à une reprise de l'activité sur le site.

Pas de faux espoirs donc comme a tenu à le rappeler le député socialiste de la circonscription, Laurent Fabius.

L'ancien premier ministre n'a pas manqué se remarquer que le candidat-président ne cesse de fustiger "les corps intermédiaires", dont les organisations syndicales, alors que le président-candidat a rendu hommage "au sens des responsabilités" des mêmes syndicats à Petroplus.

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