La vice-présidente du MoDem a catégoriquement exclu lundi soir toute alliance avec l'UMP au 2e tour des régionales

Invitée de l'émission "Mots croisés" sur France 2, Marielle de Sarnez n'a laissé planer aucun doute. Il n'y aura pas de liste commune parce que "l'UMP a choisi de nationaliser le scrutin" a-t-elle expliqué.

Et pour le Mouvement démocrate, pas question d'afficher un quelconque soutien à la politique mise en oeuvre par le gouvernement.

Mme de Sarnez a évoqué les deux possibilités qui s'offraient à son parti. "Soit rester indépendant" s'il atteint les 10% qui lui permettent de se maintenir au second tour, comme peut-être en Aquitaine, soit, à gauche, "il y peut-être d'autres régions où nous regarderons avec les uns ou les autres, avec les présidents de région s'ils sont ouverts, en fonction des projets, des propositions, du contenu. Donc, tout est ouvert. Possiblement, des alliances sont envisageables", a-t-elle dit.

Le PS priorise la gauche sans exclure le centre
De son côté, le porte-parole du PS Benoît Hamon a affirmé que "la priorité de son parti est le rassemblement de la gauche" parce qu'"il faut être cohérent sur le plan politique". Il a souligné toutefois qu'"au soir du premier tour" le PS regardera les "configurations" ici ou là. "Si le MoDem faisait le choix de s'inscrire durablement dans le combat de la gauche, cela changerait évidemment considérablement les choses", a-t-il souligné.

Le PC fidèle à ses convictions
La secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet, a estimé que "le MoDem a un programme qui, sur des points assez importants, ne va pas dans le sens d'une politique qui défend les intérêts des couches populaires par rapport aux grandes fortunes". "Le Front de gauche vise à rassembler la gauche pour défendre une politique réellement de gauche". "Il faut aller chercher à gauche les voix nécessaires pour faire des majorités, et non pas les chercher à droite", a-t-elle dit.