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La taxe sur les transactions financières adoptée cette nuit à l’Assemblée

Après la TVA sociale, les députés ont adopté cette nuit une taxe de 0,1% sur les échanges d'actions des sociétés dont la capitalisation boursière dépasse un milliard d'euros et dont le siège social est en France. La gauche dénonce une mesure électoraliste.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Cette taxe sur les échanges d'actions concerne aussi mais avec un taux dix fois moindre de
0,01%, certains produits  ou opérations
accusés de favoriser la spéculation: les Credit Default Swaps (CDS) dits
"à nu ", censés prémunir les investisseurs contre le risque de  faillite d'un Etat, ou le "trading à
haute fréquence" reposant sur des échanges par ordinateur à la
nanoseconde.

Les
amendements du Front de Gauche et d'Europe Ecologie-Les Verts qui voulaient taxer bien
plus fortement le "trading à haute fréquence " ont été rejetés.

 Les achats d'actions dans le cadre des
dispositifs d'épargne salariale seront exonérés de la nouvelle taxe, en vertu
d'un amendement Nouveau Centre et  UMP.

     "Petit taux, petite assiette, petit
effet, vous êtes encore une fois dans l'affichage électoraliste
" critiqueJean-Claude Sandrier (PCF)

"Nous attendons depuis longtemps la création
d'une taxe sur les transactions financières maisnous ne sommes pas dupes
du caractère électoraliste, insuffisant et bien tardif de la mesure proposée
ici"
estime Sylvia Pinel (apparentée PS), selon laquelle elle
"ressemble davantage à un impôt de Bourse".

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