La semaine où Nicolas Sarkozy doit entrer en campagne

C’est donc cette semaine que le
chef de l’Etat devrait se déclarer. Peut-être jeudi, à l’occasion d’un
déplacement à Lyon dont le thème n’a pas encore été
communiqué par l’Elysée. A moins que ce ne soit dès ce lundi, à
Issy-les-Moulineaux, lors de l’inauguration du nouveau siège de la gendarmerie
nationale. Ou tout simplement par un simple communqiué de l'Elysée.

Une chose est sûre : l’officialisation de la candidature de Nicolas
Sarkozy est imminente. Un premier grand meeting est d’ailleurs prévu dimanche à
Marseille. Le candidat Sarkozy devrait ensuite accélérer le mouvement occuper le terrain médiatique.

L’objectif est de reprendre l’initiative
face à un François Hollande toujours en tête des sondages, au premier comme au
second tour. Le candidat socialiste se dit "totalement indifférent" à la date choisie, même si son directeur de campagne reconnaît que ce
sera "un moment important". "Pour Nicolas Sarkozy, le
pouvoir est tout. Il fera tout et n’importe quoi pour le garder (…) La
confrontation sera rude", prédit Pierre Moscovici.

Premier acte de la candidature annoncée du chef de l’Etat, la longue
interview accordée ce week-end au Figaro magazine dans laquelle il
défend ses "valeurs". Dans la foulée, les ténors de l’UMP sont montés
un à un au créneau pour réfuter toute "droitisation" du discours
présidentiel. Et marteler, comme l’a fait Brice Hortefeux sur France 5, que l’immobilisme
est à gauche, et que "Nicolas Sarkozy est le candidat du mouvement".
Repris malicieusement par son intervieweur, l’ancien ministre de l’Intérieur a
alors corrigé : "Nicolas Sarkozy incarne le mouvement".