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L'extension de la PMA favoriserait "l'éclosion d'écoles coraniques" : LREM prend ses distances avec la députée Agnès Thill

Stanislas Guerini et Gilles Le Gendre estiment, vendredi, que les propos de l'élue de l'Oise sont "contraires aux engagements" du mouvement. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La députée LREM de l'Oise Agnès Thill, le 13 mai 2017, à Paris. (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)

Ils prennent leurs distances. Stanislas Guerini et Gilles Le Gendre ont fini par dire ce qu'ils pensaient des propos de l'élue macroniste Agnès Thill sur la procréation médicalement assistée. Dans un communiqué commun diffusé vendredi 18 janvier, le patron de La République en marche (LREM) et le chef de file des députés du groupe majoritaire dénoncent des opinions "contraires aux engagements et aux idées portés" par le mouvement. 

Opposée à l'extension de la PMA, la députée de l'Oise avait expliqué un peu plus tôt que le rapport de la mission de l’Assemblée nationale sur la bioéthique franchissait une "ligne rouge" dans certaines de ses recommandations. Dans une lettre adressée aux élus LREM, elle estimait notamment qu’accepter dans la future révision de la loi le "parent d’intention", c'est-à-dire le parent n’ayant pas de lien biologique avec l’enfant, "permet la multiplication des parents" et que le mot parent "n’a alors plus aucun sens".

Il en découle politiquement que cette absence de genre dans le mot parent favorise l’éclosion d’écoles coraniques et le départ de nos élèves vers celles-ci.

Agnès Thill, députée LREM

dans une lettre

L'élue de l'Oise a déjà été mise en garde à plusieurs reprises par la direction du mouvement pour certaines de ses prises de position publiques. Comme en novembre dernier, lorsqu'Agnès Thill avait évoqué un supposé "lobby LGBT à l'Assemblée nationale".

Pour le moment, La République en marche n'évoque pas la possibilité d'exclure Agnès Thill. L'intéressée ne verrait pas pourquoi elle devrait quitter le mouvement : il n'y a "aucune raison d'être exclue quand la liberté de conscience est appelée", a-t-elle déclaré, vendredi soir, sur Europe 1.

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