La porte-parole du gouvernement dénonce des "sous-entendus nauséabonds" après des propos de Jean-Luc Mélenchon sur le ministre de l'Europe

Le fondateur de La France insoumise a accusé Benjamin Haddad "d'être acquis à la politique" de Benyamin Nétanyahou.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, le 27 septembre 2024 à Matignon (Paris). (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Elle y voit des "sous-entendus nauséabonds". La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a dénoncé dimanche 29 septembre des propos tenus la veille par Jean-Luc Mélenchon au sujet du ministre délégué aux Affaires européennes, Benjamin Haddad.

S'exprimant sur la situation au Liban lors d'un meeting en Lozère, le leader de La France insoumise a estimé que la France ne demanderait aucune sanction contre Israël au niveau européen car "le ministre qui a été désigné pour s'occuper de l'Europe est quelqu'un qui est acquis à la politique" du Premier ministre Benyamin Nétanyahou. Désignant, sans le citer nommément, le nouveau ministre délégué chargé de l'Europe, Benjamin Haddad.

Sur X, la porte-parole a sous-entendu que Jean-Luc Mélenchon, régulièrement accusé d'ambiguïté sur la question de l'antisémitisme, avait exprimé ces critiques parce que Benjamin Haddad est juif.

Toujours sur X, dimanche, l'Insoumis s'est défendu de cette accusation, dénonçant une "escroquerie médiatique", et joignant à son message la capture d'écran d'une citation de Benjamin Haddad lors d'un passage sur France 2 : "Je ne suis pas pour un cessez-le-feu, Israël a le droit de se défendre contre le terrorisme. C’est une réponse légitime".

Une déclaration faite le 2 novembre 2023 au sujet, non pas du Liban, mais de l'opération militaire israélienne dans la bande de Gaza. "Il faut que cette guerre soit menée (...) dans le respect du droit international humanitaire et dans la protection des civils", ajoutait Benjamin Haddad, alors député de Paris, appelant à des trêves humanitaires ponctuelles.

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