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La ministre des Solidarités annonce la création d’un "congé familial" en 2025, "bien mieux rémunéré" que le dispositif actuel

"Dès 2025, nous allons créer un nouveau droit pour les familles", affirme Aurore Bergé dans une interview sur le site de "L'Express".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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La ministre des Solidarités Aurore Bergé, à l'Elysée, à Paris, le 8 novembre 2023. (LUDOVIC MARIN / AFP)

La ministre des Solidarités Aurore Bergé a annoncé, mercredi 8 novembre, la création en 2025 d'un "congé familial, un "nouveau droit" pour les familles, qui doit aider les jeunes parents à s'arrêter de travailler pour garder leur bébé, tout en étant mieux indemnisés.

"Dès 2025, nous allons créer un nouveau droit pour les familles", affirme la ministre dans une interview publiée sur le site de L'Express. "Après le congé maternité et le congé paternité, les parents auront droit chacun à un congé familial, qu'ils pourront prendre en même temps ou l'un après l'autre, à temps plein ou à temps partiel", a-t-elle détaillé.

Concertation en cours

Ce "congé familial" sera "bien mieux rémunéré" que le congé parental actuel, indemnisé à hauteur de 429 euros par mois. Le nouveau congé pourrait toutefois "coexister" avec l'ancien. Aurore Bergé mène actuellement une concertation avec les organisations syndicales et patronales en vue de réformer le congé parental.

En juillet, peu après son entrée au gouvernement, la ministre des Solidarités avait appelé à "réfléchir" à "un congé parental plus court, mais mieux indemnisé, pour laisser un vrai choix aux familles", s'attirant une série de critiques quant à son éventuel raccourcissement.

Créé en 1977 et réformé à plusieurs reprises depuis, le congé parental permet aux parents de suspendre leur activité professionnelle jusqu'aux trois ans de l'enfant. Il avait notamment été réformé en 2014, pour réduire sa durée à deux ans s'il n'est pris que par un seul parent, la troisième année ne pouvant être prise que par l'autre parent. Alors que l'objectif était que 25% des pères choisissent ce congé, leur taux de recours n'a presque pas augmenté depuis.

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