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La Maison de l'histoire de France, c'est définitivement du passé

Grand projet de Nicolas Sarkozy, la Maison de l'histoire de France sera définitivement enterrée au 31 décembre, par un décret qui a été publié mercredi au Journal officiel. En août, la ministre de la Culture, Aurélie Filipetti, avait annoncé l'abandon du projet. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'hôtel de Soubise, qui accueille les Archives nationales, à Paris. La Maison de l'histoire de France devait s'y installer pour une ouverture au public en 2015.  (DANIEL THIERRY / PHOTONONSTOP / AFP)

C'était le grand projet culturel de l'ancien président Nicolas Sarkozy. L'établissement public de la Maison de l'histoire de France sera officiellement dissous au 31 décembre, par un décret paru mercredi 26 décembre au Journal officiel. L'ouverture au public du musée était prévue en 2015.

La ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, avait annoncé fin août l'abandon du projet, estimé à 80 millions d'euros, dont 7 millions ont déjà été dépensés pour l'avant-projet. Etablissement public depuis le 1er janvier 2012, cette Maison de l'histoire de France prévoyait notamment la création d'une "galerie des temps" décriée par les historiens, dont Pierre Nora, qui redoutait une récupération politique sur la manière de raconter l'histoire de France. Voici une vidéo réalisée pour vanter le projet :

Nicolas Sarkozy avait retenu le site des Archives nationales, à Paris, pour accueillir le projet. Neuf musées nationaux d'histoire avaient été inscrits au cœur du réseau de la Maison de l'histoire de France, dont ceux de Cluny à Paris (Moyen-Age), Saint-Germain-en-Laye (archéologie), Ecouen (Renaissance), Les Eyzies-de-Tayac (préhistoire) ou encore les châteaux de Fontainebleau et Compiègne.

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