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La liste J.-P. Bechter (UMP) est arrivée en tête dimanche du 1er tour de l'élection municipal de Corbeil-Essonne

Cette liste, sur laquelle figure, en dernière position, l'industriel Serge Dassault, obtient 47,24 %, selon la préfecture.La liste d'union de la gauche, dirigée par Bruno Piriou (PCF), est juste derrière, avec 45,22% des voix. L'écart entre les deux listes n'est que de 177 voix.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Jean-Pierre Bechter (AFP/BERTRAND LANGLOIS)

Cette liste, sur laquelle figure, en dernière position, l'industriel Serge Dassault, obtient 47,24 %, selon la préfecture.

La liste d'union de la gauche, dirigée par Bruno Piriou (PCF), est juste derrière, avec 45,22% des voix. L'écart entre les deux listes n'est que de 177 voix.

Jean-François Bayle (sans étiquette), ancien adjoint de Serge Dassault à la mairie, qui souhaitait mettre fin à la "guerre froide" Dassault-Piriou, obtient 7,52 % des suffrages.

Le taux de participation à la partielle de dimanche s'est élevé à 42,42 % (- 5,45 points par rapport à 2009).

Lors d'un discours sur le parvis de la mairie dimanche soir, Bruno Piriou a mis en avant le faible écart de voix entre les deux principales listes et sa "conviction" que la gauche peut "gagner dimanche prochain". "Une majorité de Corbeil-Essonnois souhaitent le changement", a-t-il ajouté.

"La gauche devait gagner aujourd'hui, d'après ce que j'avais cru comprendre", a rétorqué ironiquemen Jean-Pierre Bechter. A ses yeux, son opposant communiste est "un très mauvais candidat", qui "incarne tout ce qui n'existe plus".

De son côté, Jean-François Bayle se réjouit d'avoir "suffisamment de points pour être en situation d'arbitrage" et souligne que les électeurs "n'ont pas tranché". Il doit rencontrer les autres candidats "entre ce soir et demain soir", afin d'opérer une éventuelle fusion ou de donner des consignes de vote.

Les élections ont été organisées à la suite de l'annulation en septembre 2010 du scrutin de septembre-octobre 2009, remportées par Jean-Pierre Bechter (UMP), bras droit de Serge Dassault. Le Conseil d'Etat avait estimé que la mention "secrétaire général de la fondation Serge Dassault" sur ses bulletins de vote était de nature à tromper l'électeur.

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