Fusion avortée entre Fiat et Renault : pour Alexis Corbière "la puissance publique ne doit pas être nonchalante, mais plutôt interventionniste"
Alexis Corbière est revenu, vendredi matin, sur l'échec de la fusion entre Fiat-Chrysler et Renault.
"La puissance publique ne doit pas être nonchalante mais plutôt interventionniste, pour ne pas laisser partir nos emplois" a réagi sur franceinfo Alexis Corbière, vendredi 7 juin. Le député de la France insoumise de Seine-Saint-Denis est revenu sur le rôle joué par l'État dans les négociations entre Fiat-Chrysler et Renault : "Je suis d'accord avec Gérald Darmanin, la priorité c'est d'éviter que des fusions soient faites avec la possibilité que le site industriel s'en aille."
"Protectionnisme solidaire"
Une fusion entre Fiat-Chrysler et Renault aurait permis de créer le troisième constructeur automobile mondial. "Si le troisième constructeur automobile mondial doit sa force au fait que ses sites de production sont délocalisés dans des pays où les salariés sont payés moins cher, je n'en veux pas."
Le porte-parole de la France insoumise se dit également pour "un protectionnisme solidaire et pour une intervention politique quand il le faut". Une intervention de la puissance publique nécessaire, selon Alexis Corbière, pour ne pas laisser "des activités économiques partir à l'étranger pour des raisons de rentabilité."
Fiat-Chrysler avait retiré sa proposition de fusion avec Renault, dans la nuit du mercredi 5 au jeudi 6 juin, estimant que les conditions politiques n'étaient pas réunies en France pour un tel rapprochement.
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