La chef de file UMP en Ile-de-France et ses têtes de liste ont été reçues mardi matin par Nicolas Sarkozy
"Tous derrière Valérie Pécresse", tel a été le message du chef de l'Etat qui a appelé ses colistiers à faire bloc derrière leur candidate a résumé un des participants.
Reste que pour le député PS de Paris Jean-Christophe Cambadélis, la convocation de Mme Pécresse à l'Elysée sonne comme un aveu : "le signe que sa campagne est en perdition".
Autour de la table étaient présents mardi matin la tête de liste dans les Hauts-de-Seine André Santini (Nouveau centre, un parti qui "joue le jeu", a dit M. Sarkozy), Roger Karoutchi - numéro trois sur cette même liste derrière Rama Yade -, ainsi que Chantal Jouanno, tête de liste à Paris ou encore Yves Jégo, Nathalie Kosciusko-Morizet et Axel Poniatowski, numéros un respectivement en Seine-et-Marne, Essonne et Val d'Oise.
Participaient également le Premier ministre François Fillon, qui a salué "le courage" de Mme Pécresse, le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand, le porte-parole du parti Frédéric Lefebvre, le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, le conseiller spécial du président Henri Guaino, et Catherine Pégard, conseiller du chef de l'Etat.
Outre le message d'union, le chef de l'Etat a insisté pendant l'entrevue sur le projet du Grand Paris. "Les Franciliens ont besoin de perspectives. Cela passe par l'ouverture et la main tendue à tous les élus pour construire l'avenir de l'Ile-de-France avec le Grand Paris", a-t-il dit. "Ne mettez pas votre drapeau dans votre poche dès qu'il y a un mauvais sondage", leur a-t-il dit, en faisant valoir que c'était parce que la campagne de Mme Pécresse était bonne que "les attaques se multipliaient".
Dernière ligne droite
A moins de deux semaines du scrutin, et bien que les sondages ne lui soient guère favorables, Mme Pécresse estime que la majorité peut encore "créer une vraie dynamique" dans la région capitale. Dans une interview accordée lundi au quotidien Le Parisien-Aujourd'hui en France, la ministre de l'Enseignement supérieur annonce même qu'elle va, dans la dernière ligne droite, renforcer sa campagne sur le thème des transports.
"C'est la priorité avec la question du Grand Paris. Et nous le relançons dès cette semaine avec de nouvelles mesures axées sur le respect des usagers", indique-t-elle. Elle compte proposer entre autres "un dédommagement systématique des usagers, en cas de retard, sous forme d'une réduction des tarifs du pass Navigo" et la création d'"un tarif minimum en cas de grève". Elle souhaite aussi que "les usagers puissent se procurer en temps réel sur internet des certificats officiels de retard" pour leurs employeurs.
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