La candidate à l'investiture PS pour 2012 s'est dite prête à un rassemblement de l'extrême gauche à la droite gaulliste
Ségolène Royal, invitée du journal de 20h sur France 2, dimanche 17 juillet, s'est dite prête en cas de victoire à la primaire, à rassembler "d'abord les socialistes, ensuite les écologistes, l'extrême gauche, les centristes humanistes mais aussi la droite gaulliste".
L'ex-candidate à la présidentielle en 2007 a expliqué cette ouverture jusqu'à "la droite gaulliste", en déclarant: "Comme le disait le général de Gaulle, 'la politique, c'est se tenir droit et regarder en avant'".
"Or aujourd'hui", a poursuivi Mme Royal, "une certaine droite a perdu cette tradition gaulliste et moi, je veux rassembler tous ceux qui veulent réussir à gauche, mais dans le rassemblement des valeurs républicaines".
La présidente de la région Poitou-Charentes estime être "la mieux à même de battre Nicolas Sarkozy", parlant de "sa conviction profonde" et de "son expérience de campagne présidentielle".
"On reconnaît que je suis capable de faire cette alliance, dont les Français ont besoin, entre des valeurs traditionnelles -je veux que la France retrouve ses valeurs fondamentales, les valeurs de la famille, les valeurs de l'éducation nationale, de la santé publique (...), les valeurs de la sécurité et les valeurs républicaines qui sont gravement mises à mal", a-t-elle affirmé.
"En un mot, je veux être la présidente des solutions équitables, capable de redonner une espérance et un destin à notre pays", a conclu Ségolène Royal.
Les réactions
Le député strauss-kahnien Jean-Christophe Cambadélis a déclaré que Ségolène Royal devait "s'arrêter là parce qu'on peut aller plus loin encore".
"Mme Royal, c'est un peu comme si elle mettait son aspirateur en marche pour essayer de glaner des voix, cela n'a aucun sens", a commenté le ministre de la Santé et du Travail, Xavier Bertrand. "Cela montre bien que leur primaire n'est pas un renouvellement de la vie politique", a-t-il dit. "C'est la course à l'idée la plus sotte qui soit, la course à la démagogie, à la surenchère", a ajouté le ministre.
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