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La campagne low cost de Geoffroy Didier

Les "petits" candidats à la primaire de la droite se débrouillent pour faire campagne sans avoir les moyens des têtes d’affiche.
Article rédigé par Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Geoffroy Didier a fait un appel aux dons © maxPPP)

 A côté des deux millions d'euros revendiqués par Alain Juppé pour sa campagne, le petit poucet de la primaire ne pèse pas lourd. Geoffroy Didier reconnaît qu’il n’a pas d’argent et qu’il est "obligé d’être inventif". Son micro parti lancé il y a un an ne rapporte pas assez pour une campagne nationale, il a donc fait appel aux dons sur son site internet. Et ce n’est pas tout, le benjamin de la primaire, à peine 40 ans, a choisi de cibler sa campagne. Car ce candidat désargenté a un autre handicap, il n’est pas parlementaire. Pour dégotter les parrainages, il parie donc sur sa force de persuasion. Et quand il est en déplacement, il voit systématiquement le maire de la commune visitée, il aura aussi besoin des signatures d’élus locaux, et il multiplie les visites d’appartement. "Il faut être malin - souligne le co-fondateur de la Droite Forte - pour les meetings, je compte sur les secrétaires départementaux, ils sont tous prêts à organiser des réunions publiques pour la primaire et dans ce cas-là c’est le parti qui paye". La plupart du temps, Geoffroy Didier est même hébergé chez des militants, il évite ainsi les factures d’hôtel. D’ailleurs il fera la même chose quand il ira aux Antilles probablement en juillet, mais aussi à Bruxelles, Londres et New-York, cette fois il ira chez des amis.

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