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L'UMP entre en campagne

Tous derrière Nicolas Sarkozy. Même si le chef de l'Etat ne s’est toujours pas officiellement déclaré candidat à sa succession, le parti de la majorité se met en ordre de bataille. Les cadres du parti étaient réunis hier à Paris. L'occasion pour François Fillon et Jean-François Copé de sonner l'heure du rassemblement derrière le président en vue de 2012.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Pierre Verdy AFP)

Mobilisation à l’UMP. A cinq mois de la présidentielle,  le Premier ministre François Fillon
a appelé au rassemblement de tous autour du chef de l'Etat, qui se déclarera
"en son temps et en son heure ", plaidant pour que "les doutes,
les rancoeurs et les calculs personnels
" soient mis de côté.

A la tribune, Jean-François Copé a lui demandé de mener campagne avec
rage et détermination. Une campagne qui sera "extrêmement difficile et extrêmement
exigeante
", a prévenu le secrétaire général de l’UMP. Mais la victoire est
"possible " ont insisté les cadres du parti, s’appuyant
notamment sur la récente remontée de Nicolas Sarkozy dans les enquêtes
d'opinion.

Et l’adversaire dans
cette compétition électorale est clairement identifié, les deux ténors du parti
pilonnant tour à tour la "contre-réforme " socialiste, qui va "à
l'encontre de tout ce qu'il convient de faire pour hisser la France hors de la
crise
", les "incohérences " de François Hollande,
qui "un jour déplore l'austérité de notre politique " avant "le
lendemain de déplorer que nous n'en fassions pas davantage pour réduire nos
déficits
", et les "concessions folles " faites à EELV sur le
nucléaire.

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