L'UMP divisée après les déclarations de Copé
Malgré le soin que Jean-François Copé a apporté à éviter d'employer le terme d'"inventaire " dans cette interview, des responsables et élus de l'UMP sont réservés voire critiques.
Ainsi Roger Karoutchi, vice-président de l'UMP, a déclaré être "totalement hostile " au droit d'inventaire. Il pointe du doigt le paradoxe, qui aurait poussé certains hommes politiques à demander ce débat alors qu'ils faisaient partie du gouvernement lorsque Nicolas Sarkozy était au pouvoir.
Pour Eric Ciotti, député UMP et secrétaire national du parti, ce débat devrait être mené sur les dix dernières années. Il reconnaît cependant que le constat des erreurs passées "doit être dressé ", mais ne doit surtout pas se transformer en procès.
Marc-Philippe Daubresse, député et secrétaire général adjoint de l'UMP, dénonce lui aussi le paradoxe de la demande de débat par des personnes qui participaient directement à ce gouvernement. "Si on fait l'inventaire, faisons l'inventaire de tout ", a-t-il déclaré, impliquant l'ensemble du gouvernement en place durant le quinquennat de Sarkozy.
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