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L'UMP "condamne" le post de blog d'un de ses élus comparant Francois Hollande à Hitler

Sur son blog, le vice-président (UMP) du conseil général des Hautes-Pyrénées, Jacques Béhague, a comparé François Hollande à Adolf Hitler pour sa "haine des riches". L'UMP condamne "sans ambiguïté".
Article rédigé par Anne Brigaudeau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le blog de Jacques béhague (DR)

Sur son blog, le vice-président (UMP) du conseil général des Hautes-Pyrénées, Jacques Béhague, a comparé François Hollande à Adolf Hitler pour sa "haine des riches". L'UMP condamne "sans ambiguïté".

Sur son blog, un élu UMP, vice-président du conseil général des Hautes Pyrénées, Jacques Béhague, compare le candidat du PS à l'Elysée, François Hollande, à Adolf Hitler, pour "sa haine des riches". L'UMP a "condamné" ces "propos outrageux".

Joint par Europe 1, l'élu a confirmé "avoir bien partagé ce texte", même s'il n'en est pas l'auteur. Si l'information a commencé à tourner, vendredi 16 mars sur les réseaux sociaux, le billet a été publié sur son blog le 8 mars.

Des propos à connotation douteuse

Jacques Béhague écrit notamment : "J'accuse Monsieur Hollande de faire renaître ces mêmes haines qui ont conduit l'humanité dans ce que nous avons connu de plus effroyable et de nauséabond…"

"J'accuse Monsieur Hollande, poursuit le texte, de prôner le nettoyage ethnique de tous ceux qui auraient le malheur de "trop" gagner d'argent…"

"Monsieur Hollande est donc - soit un criminel à l'encontre d'une population, celle des "riches", au même titre que Hitler en son temps quand celui-ci s'est lui aussi attaqué aux riches au travers des juifs - soit un demeuré de ne pas s'en rendre compte", ajoute le ou les auteurs de ce texte à connotation manifestement antisémite.

On notera, en effet, le glissement sémantique qui figure dans cette déclaration assimilant les "juifs" aux "riches".

L'UMP condamne et demande à son élu de supprimer le texte

La secrétaire nationale de l'UMP, Valérie Rosso-Debord, que nous avons jointe au téléphone, a condamné "ces propos outrageux".

"Nous lui demandons de retirer ce texte, quand nous arriverons à le joindre", nous a-t-elle dit. Elle a souligné qu'il n'y avait "aucune ambiguïté" dans l'attitude de son parti envers ce "dérapage".

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