L'UMP aspire au calme après deux ans de remous
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C'était il y a deux ans. Au mois de novembre 2012, les militants sont appelés à élire le président de l'UMP. Jean-François Copé est alors opposé à François Fillon. Et au terme d'une bataille intestine lors de laquelle le parti se déchire sur fond d'accusations de fraudes, le maire de Meaux est élu à la tête de l'UMP. Mais les fêlures et les fractures sont là entre fillonistes et copéistes, les premiers accusant les seconds d'avoir "volé " la victoire à l'ancien Premier ministre.
C'est dans ce contexte qu'éclate en février 2014 l'affaire Bygmalion. Le Point explique que Jean-François Copé a payé, avec l'argent de l'UMP, des prestations beaucoup trop chères à Event et Cie, une filiale de Bygmalion montée par deux de ses proches, Bastien Millot et Guy Alvès. Une affaire qui se transforme au fil du temps en affaire des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy. L'UMP aurait ainsi réglé pendant la campagne présidentielle des dépenses de campagne. En mai, après avoir longtemps dénoncé des "mensonges " et "un coup monté ", Jean-François Copé admet avoir des interrogations dans cette affaire. Le 27 mai, le président de l'UMP annonce sa démission au 15 juin.
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Depuis, le parti est dirigé par un triumvirat d'anciens Premiers ministres, avec Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon. Luc Chatel en est le secrétaire. Un congrès est convoqué les 29 novembre et 6 décembre afin d'élire une nouvelle direction. Trois personnalités sont candidates : Hervé Mariton, Bruno Le Maire et Nicolas Sarkozy. Entre temps, le parti a publié le 9 juillet l'état de ses finances avec une dette de 74,5 millions d'euros.
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