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"L'armée mexicaine" de l'UMP compte vingt vice-présidents

La direction du parti est au complet après une nouvelle série de nominations annoncées dimanche.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Jean-François Copé et une partie de la direction de l'UMP, au siège du parti, à Paris, le 15 janvier 2013. (FRANCOIS GUILLOT / AFP)

Douze nouveaux vice-présidents, soit vingt au total, et onze nouveaux secrétaires généraux adjoints : l'organigramme de l'UMP est enfin complet, depuis dimanche 3 février. L'exercice consistait à satisfaire les motions en lice lors du congrès de novembre tout en maintenant l'équilibre entre les soutiens de Jean-François Copé et de François Fillon. 

Aux huit vice-présidents, quatre copéistes et quatre fillonistes, nommés le 15 janvier dernier, s'ajoutent douze nouveaux noms. Parmi eux, Rachida Dati, dont les relations sont notoirement mauvaises avec François Fillon, Hervé Gaymard (pro-Fillon) ou encore l'ancien ministre des Sports Jean-François Lamour. Au titre des motions, sont nommés vice-présidents Guillaume Peltier (Droite forte), Jean Leonetti (France moderne et humaniste), Thierry Mariani (Droite populaire), Patrick Ollier (Gaullistes) et Bernard Perrut (Droite sociale).

Dans une équipe que certains, même à l'UMP, n'hésitent pas à qualifier discrètement d'"armée mexicaine", s'ajoutent aussi douze secrétaires généraux adjoints. En plus de Marc-Philippe Daubresse (pro-Copé), nommé le 15 janvier, apparaissent les copéistes Franck Riester, Geoffroy Didier et Camille Bedin, et les fillonistes Valérie Boyer, Dominique Dord et Eric Berdoati.

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