L'éventuel référendum en Grèce pourrait avoir lieu en décembre et non en janvier
Le premier ministre grec, George Papandréou, a indiqué à Cannes, mercredi soir, que le référendum qu'il avait annoncé lundi pourrait avoir lieu le 4 décembre et non plus en janvier. Mais le référendum pourrait ne pas avoir lieu faute de majorité.
"Il est clair que la question qui se trouve posée, c'est celle de l'avenir européen de la Grèce. La Grèce veut elle rester ou non dans le zone euro ?", a déclaré le président français Nicolas Sarkozy, au terme d'un mini-sommet de crise à Cannes, où se tient le G20, avec les principaux dirigeants européens et le Fonds monétaire international (FMI), auquel le Premier ministre grec Georges Papandréou avait été convoqué.
Le reportage de Valérie Astruc de France 2
George Papandréou a confirmé que "l'enjeu" était "clairement" l'appartenance de son pays à la zone euro. Il n'a toutefois pas précisé l'intitulé de la question qui serait posée aux Grecs. Reste à savoir si ce référendum aura lieu car une crise pointe au sein du Pasok (PS grec au pouvoir). Le ministre des finances, Evangélos Vénizélos, s'est déclaré opposé au référendum, tout comme celui du Développement Michalis Chryssohoïdis ainsi que deux députés du Pasok qui ont affirmé qu'ils ne voteraient pas la confiance au premier ministre à cause du référendum. Les Grecs pourraient avoir à gérer, non pas une référendum, mais des législatives anticipées en cas de défiance à l'endroit du premier ministre.
La zone euro peut "se passer" de la Grèce, a déclaré jeudi le ministre français des Affaires européennes. "La Grèce est à la fois quelque chose qu'on pouvait surmonter et en même temps quelque chose dont on peut se passer", a dit Jean Leonetti.
La décision grecque a bouleversé toute la stratégie du G20, rpésidé par la France. L'ambition initiale de ce sommet de Cannes était d'adopter des mesures afin de limiter les effets de la crise financière et économique.
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