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L'ancien siège de sénateur du président américain a été conquis par le républicain Mark Kirk

Barack Obama l'avait quitté il y a deux ans en prenant ses fonctions à la Maison blanche.A en croire les spécialistes, la victoire du candidat démocrate aurait dû être facile. Les démocrates n'ont perdu qu'une seule élection sénatoriale dans l'Illinois au cours des quatre dernières décennies.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le nouveau sénateur républicain de l'Illinois Mark Kirk, tombeur du candidat de Barack Obama (Frank Polich - Getty Images - AFP)

Barack Obama l'avait quitté il y a deux ans en prenant ses fonctions à la Maison blanche.

A en croire les spécialistes, la victoire du candidat démocrate aurait dû être facile. Les démocrates n'ont perdu qu'une seule élection sénatoriale dans l'Illinois au cours des quatre dernières décennies.

Mais une série de scandales a affaibli le parti présidentiel dans cet Etat du Midwest où, comme ailleurs dans le pays, les électeurs ont exprimé leur mécontentement face à la crise économique. "Il y a une vague montante en faveur des indépendants et les gens sont fatigués de voir le gouvernement dépenser de l'argent qu'il n'a pas", a déclaré Mark Kirk après avoir voté mardi dans la banlieue de Chicago.

Elu pour la première fois à la Chambre des représentants en 2000, le nouveau sénateur s'est acquis une réputation de modéré sur les questions de société et de conservateur sur les questions fiscales. Longtemps officier de réserve dans la Marine, Mark Kirk, 51 ans, a servi au Kosovo, en Afghanistan et en Irak. Il a dû présenter des excuses en juin pour avoir menti dans son curriculum vitae, notamment en affirmant avoir assumé des fonctions cruciales au Pentagone et avoir été sous le feu de l'ennemi en Irak.

La campagne qui l'a opposé au démocrate Alexi Giannoulias, 34 ans, a été marquée par les coups bas. Barack Obama avait fait activement campagne pour ce dernier. Sa candidature a pâti de la faillite de la banque familiale, la Broadway Bank, après une série de prêts douteux, notamment à des figures du milieu.

Le locataire de la Maison blanche avait notamment participé à des soirées de levées de fonds en faveur de son dauphin, sans que ces efforts suffisent à renverser la tendance. Il avait également rallié 35.000 personnes à un meeting samedi à Chicago, appelant les démocrates à se rendre aux urnes. La preuve, sans doute, que sa popularité n'a pas forcément pâli chez ses partisans...

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