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Kouchner : "Je suis un va-t-en paix"

Le ministre des Affaires étrangères est une nouvelle fois intervenu pour tenter de calmer les esprits dans le dossier du nucléaire iranien. L’affaire avait débuté lorsque Bernard Kouchner avait expliqué que le monde devait se préparer au pire, c’est-à-dire à la guerre avec l’Iran.
Article rédigé par franceinfo
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Si guerre il y a, pour l’instant elle est faite de mots, de déclarations et de petites phrases. Il faut dire que le ministre français des Affaires étrangères a le plus grand mal à se sortir de la polémique. C’est ainsi qu’en l’espace de 2 jours, il a dû monter au créneau à plusieurs reprises pour expliquer, réexpliquer le fond de sa pensée. Hier en Russie, Bernard Kouchner avait tenté de jouer la carte de la « manipulation » de la presse qui aurait mal compris ses déclarations. Aujourd’hui, à l’issue du Conseil des ministres, le chef de la diplomatie française est une nouvelle fois intervenu pour affiner sa position et dire qu’il opte pour une « diplomatie de la vérité ».

Bernard Kouchner a également balayé la critique qui tend à présenter la France comme s’alignant sur la diplomatie américaine. Argument en partie partagé par Hubert Védrine. L’ancien ministre socialiste expliquait hier qu’à l’heure actuelle la position de la France sur le dossier iranien ne semblait pas avoir évolué. Toutefois, si la polémique devait perdurer, on peut se demander si le dossier iranien ne serait pas susceptible de se transformer en dossier « Kouchner ». D’autant que le ministre n’en a pas fini avec les explications. Il devra à nouveau se justifier le 2 octobre prochain, cette fois devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée.

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