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Joëlle Ceccaldi-Raynaud élue à la tête de l’Epad

La députée-maire UMP de Puteaux (Hauts-de-Seine) va présider l’établissement public qui gère La Défense, poste auquel Jean Sarkozy avait renoncé fin octobre, après 15 jours de vive polémique autour du népotisme du chef de l’Etat…
Article rédigé par franceinfo
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La maire UMP de Puteaux a recueilli les voix de 14 des 18 administrateurs de l'Epad, le maire PCF de Nanterre Patrick Jarry, seul autre candidat déclaré, en obtenant quatre.
_ Patrick Jarry a fait le plein des voix à gauche, son adversaire réunissant sur son nom toutes celles des élus de droite (trois plus la sienne), des neuf représentants de l'Etat ainsi que du membre de la CCI de Paris.

L'un des neuf représentants de l'Etat a décroché la première vice-présidence de l'Epad, tandis que Patrick Jarry, qui s'oppose à l'extension du quartier d'affaires sur sa commune, a obtenu un autre poste de vice-président.

Une proche de Nicolas Sarkozy

A 58 ans, Joëlle Ceccaldi-Raynaud était la seule représentante de l'UMP au conseil d'administration de l'Epad - en dehors de Jean Sarkozy, évidemment - à ne pas être atteinte par la limite d'âge fixée à 65 ans.

Ironie du sort, alors que les critiques avaient dénoncé le statut de "fils de" de Jean Sarkozy, Joëlle Ceccaldi-Raynaud est elle-même fille de Charles Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux pendant 35 ans (1969-2004), et président de l'Epad à deux reprises (1988-1989, et 1993-1998).
_ Elle était aussi la suppléante de Nicolas Sarkozy, occupant son siège de député des Hauts-de-Seine lorsqu'il était ministre des gouvernements Raffarin et Villepin.

A la tête de l'établissement public qui gère La Défense, le plus gros quartier d'affaires européen, la maire UMP de Puteaux succède au président UMP du conseil général des Hauts-de-Seine Patrick Devedjian, atteint cette année par la limite d'âge.
_ Son remplacement annoncé par Jean Sarkozy, âgé de seulement 23 ans et encore étudiant en 2e année de droit, avait suscité une vive polémique, amenant le fils cadet du chef de l'Etat à renoncer à briguer la présidence de l'Epad (lire nos articles ci-dessous).

Gilles Halais, avec agences

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