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Jean Sarkozy, simple administrateur de l'Epad

Le jeune conseiller général des Hauts-de-Seine ne briguera pas la présidence de l'EPAD, le 4 décembre. En revanche, il sera administrateur de la structure - il vient d'être élu par le conseil général des Hauts-de-Seine. Le fils du président ne voulait pas d'une victoire entachée d'un "soupçon de favoritisme".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France © Capture d'écran)

 Il a préféré jeter l'éponge. Trop de pressions ? Une “campagne de manipulation et de désinformation ” plutôt. Jean Sarkozy ne sera pas le futur président de l'Epad, l'Etablissement public d'aménagement de la Défense.

Mais le jeune conseiller général des Hauts-de-Seine ne renonce pas totalement : il sera administrateur de la structure qui gère le "Manhattan français". Il a été élu par ses pairs pour représenter le conseil général des Hauts-de-Seine dans le siège laissé vacant par Hervé Marseille (NC), démissionnaire. C'est lui qui, jusqu'alors, représentait l'assemblée départementale à l'Epad.

Seulement, il en restera là. Le 4 décembre, le fils du chef de l'Etat ne sera pas candidat à la présidence de l'Epad.

Et il s'en est largement expliqué devant les caméras de télévision ce jeudi soir. _ Invité du journal télévisé de France 2, Jean Sarkozy a déclaré qu'il ne voulait pas d'une “victoire entachée” d'un “soupçon de favoritisme” .

“On a parlé de népotisme on a parlé de nomination, chacun a bien compris que ça n'était pas le cas. Ce n'est donc pas un problème de légitimité. J'ai été élu. Mais je ne veux pas que ce soupçon puisse peser sur l'engagement qui est le mien”, a poursuivi Jean Sarkozy.

"J'ai fait le choix de la raison", a également dit l'élu de 23 ans après avoir dénoncé une "campagne de manipulation et de désinformation" à son encontre. Mais, "je n'ai aucune amertume, j'ai beaucoup appris dans cette épreuve".

Coup de théâtre télévisé après deux semaines d'intense polémique (lire ci-dessous). Les réactions politiques sont nombreuses, à gauche et à l'extrême-droite où l'on évoque le recul élyséen, mais également à droite où l'on salue le courage et l'abnégation d'un futur grand de la politique (lire notre article ci-dessous).

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