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Jean-Marie Bockel abandonne son fauteuil de maire de Mulhouse

Jean-Marie Bockel a annoncé aujourd'hui qu'il quittait son fauteuil de maire. Il laisse la place à son premier adjoint. Ce départ sera officialisé le 17 mai. Le fondateur de la Gauche moderne avait rejoint Nicolas Sarkozy et avait été exclu du PS en 2007.
Article rédigé par franceinfo
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Jean-Marie Bockel n'a encore qu'une dizaine de jours à passer dans son fauteuil de maire de Mulhouse. "J'enverrai ma lettre au préfet demain avec effet le 10 mai. Le lundi 17 mai je proposerai l'élection de mon premier adjoint, Jean Rottner comme maire" explique le fondateur de la Gauche moderne et toujours secrétaire d'État à la Justice.

Dans un entretien exclusif pour Radio France il ajoute que sa décision a été
"longuement réfléchie et prise de longue date". Elu maire PS de Mulhouse en 1989 à l'âge de 38 ans, à l'occasion d'une quadrangulaire avec le FN, Jean-Marie Bockel avait été réélu sous les couleurs socialistes en 1995 et en 2001.

En 2007, il avait rallié le sarkozysme et avait été exclu du PS quelques mois plus tard. En 2008 il avait conquis un quatrième mandat, mais cette fois à la tête d'une liste rassemblant la Gauche moderne et l'UMP. Il s'apprête donc aujourd'hui à céder son fauteuil de maire à un membre de l'UMP.

" Je ne donne pas les clefs de Mulhouse à l'UMP ", a précisé le maire sortant. Le choix de l'UMP Jean Rottner, "c'est vraiment le choix d'une personne, ça
transcende les clivages politiques". "Si en 2014 Jean Rottner est perçu comme un maire UMP, il ne gagnera pas, et il le sait d'ailleurs".

Jean-Marie Bockel restera conseiller municipal et surtout président de la nouvelle communauté d'agglomération élargie de Mulhouse, baptisée "Mulhouse Alsace agglomération" (252.000 habitants). "Franchement, je n'abandonne pas Mulhouse, je reste dans le paysage".

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