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Jean-Luc Mélenchon à une marche contre "l'austérité et le fascisme" dans le Pas-de-Calais

Plusieurs milliers de personnes ont participé dimanche après-midi à "une marche contre l'austérité et le fascisme" en présence du candidat FG aux législatives Jean-Luc Mélenchon à Montigny-en-Gohelle (Pas-de-Calais)
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Jean-Luc Mélenchon, lors d'un meeting à Calais le 31 mai (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

Plusieurs milliers de personnes ont participé dimanche après-midi à "une marche contre l'austérité et le fascisme" en présence du candidat FG aux législatives Jean-Luc Mélenchon à Montigny-en-Gohelle (Pas-de-Calais)

Les organisateurs ont dénombré 6.000 personnes, la police 3.000, à cette marche, dimanche, en mémoire d'Emilienne Mopty, une résistante assassinée par les nazis après une grève des mineurs en 1941.

Arrivé peu avant 16H00, Jean-Luc Mélenchon, candidat dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, convoitée également par la présidente du Front national Marine Le Pen, a été accueilli aux cris de "Résistance, résistance".

"C'est bien, vous êtes nombreux", a-t-il lancé, avant d'aller déposer une gerbe de fleurs au monument aux morts de la commune, limitrophe d'Hénin-Beaumont, en mémoire d'Emilienne Mopty, une résistante communiste originaire du Pas-de-Calais, qui avait mené les manifestations des femmes lors de la grève des mineurs en mai-juin 1941.

Arrêtée en septembre 1942 par les Allemands, elle avait été décapitée dans la cour de la prison de Cologne le 18 janvier 1943.

"Son combat est toujours d'actualité. La marche d'aujourd'hui est contre l'austérité et le fascisme. On redresse la tête et on montre qu'ici c'est une terre de gauche (...), pas le fief de Marine Le Pen", a déclaré David Noël, secrétaire de section du Front de gauche à Hénin-Beaumont.

Dans le cortège, où les manifestants tenaient à la main de nombreux ballons rouges et drapeaux du Parti communiste et du Front de gauche, des pancartes proclamaient "On lâche rien" ou "Fâchés mais pas fachos".

"Je suis ici pour marquer ma solidarité avec la lutte du Front de gauche contre le FN à Hénin-Beaumont. La lutte des mineurs en 41-42, c'est d'eux qu'est partie la résistance dans la région et ils ont subi une très grosse répression. Ils étaient 100.000 mineurs en grève contre l'Occupation allemande, il faut se souvenir", a expliqué Gérard Guilbert, militant FG âgé de 65 ans.

"L'histoire de cette femme, de cette figure historique, résonne aujourd'hui. Même la pluie ne m'aurait pas empêchée de venir", a témoigné Hélène, une Parisienne de 56 ans, vêtue d'une écharpe rouge.

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