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Jean-Louis Borloo a rejeté mardi les critiques de l'UMP sur sa possible candidature à la présidentielle de 2012

"J'ai à répondre aux Français. Ce dialogue est avec les Français. C'est d'ailleurs le sens d'une éventuelle candidature, pas de discuter avec les uns ou les autres", a déclaré M. Borloo, ancien maire de Valenciennes, lors d'un déplacement à Anzin.L'ex ministre, qui était le matin même au micro de RMC, n'a pas l'intention de se mettre en retrait.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, lors d'un déplacement à Valenciennes, le 31 mai 2011. (François Lo Presti)

"J'ai à répondre aux Français. Ce dialogue est avec les Français. C'est d'ailleurs le sens d'une éventuelle candidature, pas de discuter avec les uns ou les autres", a déclaré M. Borloo, ancien maire de Valenciennes, lors d'un déplacement à Anzin.

L'ex ministre, qui était le matin même au micro de RMC, n'a pas l'intention de se mettre en retrait.

Interrogé dans différents médias sur ses intentions réelles, M. Borloo a une nouvelle fois assuré qu'il se prononcerait officiellement sur sa candidature entre l'été et l'automne.

Dans un entretien à La Voix du Nord paru mardi, il a affirmé cependant sa volonté d'être candidat "pour gagner" l'élection présidentielle.

La majorité: de la fébrilité à la mise en garde
Réagissant à l'offensive médiatique de Jean-Louis Borloo, le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a une nouvelle fois évoqué mardi le risque d'un "21 avril à l'envers". "Une candidature à la présidence de la République, ça doit procéder d'un choix, d'un parcours, d'une flamme et pas simplement d'occuper une case pour voir combien on fait", a-t-il déclaré sur LCI.

Le patron de la majorité a aussi douté que M. Borloo ait "une voix audible" au centre en 2012, après avoir occupé plusieurs portefeuilles ministériels de 2002 à 2010.

Autre critique de la part du ministre du Travail, Xavier Bertrand (UMP) qui a lui évoqué un "pas de plus vers la désunion".

De son côté, Dominique Paillé, membre du parti radical, et ancien porte-parole de l'UMP, a demandé à Jean-François Copé "un peu moins d'arrogance et un peu plus d'humilité". "Il y a un espace au centre, une attente de la part de nos concitoyens", a-t-il ajouté sur LCI. Une part qui représente "20-22% de l'électorat", a-t-il estimé. Et d'ajouter, "il faut être réaliste, il y a aujourd'hui des gens orphelins de candidatures. Jean-Louis Borloo répond aux besoins qu'ils sont en train d'émettre sur cette place-là de l'échiquier".

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