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Jean-François Copé : l’opération retour lancée cette semaine

Après un an et demi loin des micros et caméras, Jean-François Copé revient sur scène. L'ancien président de l'UMP, qui a dû quitter ses fonctions après l'affaire Bygmalion, a écrit un livre, "Le Sursaut français", dont la sortie est prévue mercredi prochain.
Article rédigé par Yannick Falt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Jean-François Copé, passée la séquence Bygmalion, organise son retour en politique © Maxppp)

C'est une triple offensive pour Jean-François Copé. Médiatique d'abord : les bonnes feuilles de son livre seront publiées dans Valeurs Actuelles ce mercredi, et il est l’invité du Divan de Marc Olivier Fogiel mardi prochain. Sans compter toute une série d'interviews, celles qu'il appelait les "tartines" de ses petits déjeuners avant ses dix-huit mois d'abstinence. L'occasion d'exprimer quelques regrets sur son "excès de confiance" ou sur l'élection pour la présidence de l'UMP qu'il aurait dû réorganiser car contestée par le camp Fillon. L'occasion aussi d'avancer ses propositions, précises et budgétées.

Déplacements et réunions de soutiens

Offensive sur le terrain aussi : plusieurs déplacements sont ainsi déjà programmés, à Lille mercredi prochain, à Metz et Forbach à la fin du mois, en tout une vingtaine d'étapes d'ici cet été. Offensive politique enfin : réunion de ses soutiens, parlementaires et cadres de son micro-parti Génération France dans deux semaines. Et mise en place de relais pour prêcher la bonne parole copéiste : des trentenaires notamment, comme Jean-Baptiste Lemoyne, sénateur de l'Yonne, ou Alexandre Vincendet, Maire de Rillieux-la-Pape.

"Il sait très bien qu'il ne gagnera pas, mais s'il peut faire perdre Sarko, il ira"

Le goût et la couleur d'une campagne pour la primaire donc, même s’il ne prendra sa décision qu'en mai-juin. Un choix qui relève autant de l'ambition que du pouvoir de nuisance sur fond d'affaire Bygmalion. Commentaire d'un vieux routier du parti : "Il sait très bien qu'il ne gagnera pas, mais s'il peut faire perdre Sarko, il ira".

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