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Jean-François Copé fait feu sur François Fillon… puis dément ses propos

Dans une interview accordée au Nouvel Observateur, Jean-François Copé a lancé une violente charge à l’encontre de François Fillon. Des propos que le secrétaire général de l’UMP a démentis quelques heures plus tard.
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Jean-François Copé (AFP)

Dans une interview accordée au Nouvel Observateur, Jean-François Copé a lancé une violente charge à l'encontre de François Fillon. Des propos que le secrétaire général de l'UMP a démentis quelques heures plus tard.

C'est un nouveau dérapage. Jean-François Copé a affirmé qu'avec François Fillon, avec qui il entretient des relations notoirement tendues, "il n'y a jamais de réciprocité", dans une interview au Nouvel Observateur. Le responsable du parti présidentiel a peu après "démenti formellement" avoir tenu ces propos.

M. Copé a accusé la journaliste Carole Barjon d'avoir "reconstitué une fausse interview" à partir d'une "conversation informelle de quelques minutes". Pour lui, cette "fausse interview vise à créer une opposition entre le Premier ministre et lui-même sur Paris qui n'est absolument pas le reflet de la réalité".

La journaliste Carole Barjon a affirmé "que les propos retranscrits étaient ‘on'". Selon elle, M. Copé savait que ces propos allaient être publiés, "puisqu'à un moment il a précisé au sujet d'une personnalité de l'UMP que ça, c'était ‘off' (non publiable, ndlr)".

Querelles intestines

Dans un communiqué, M. Copé a tenu ensuite "à réaffirmer son soutien total et indéfectible au président de la République, au Premier ministre et à la politique qu'ils conduisent".

Dans l'entretien contesté, M. Copé revient sur les critiques de certains membres de l'UMP lui reprochant son manque d'empressement à condamner les propos de Rachida Dati sur M. Fillon. Quant à la violence des propos de Mme Dati, il répond : "Je n'ai jamais entendu François Fillon désavouer quiconque lorsque j'étais attaqué moi-même".

M. Copé estime qu'il est "monté au créneau pour défendre [François Fillon]" quand celui-ci a été mis en cause pour ses vacances de Noël en Egypte l'hiver dernier. "Fillon, poursuit-il, s'est même senti obligé de me téléphoner pour me remercier. Cet effort a dû lui coûter mais c'était reconnaître que j'avais fait mon travail de secrétaire général. Je constate qu'avec lui, il n'y a jamais de réciprocité".

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