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Jean-François Copé a reconnu dimanche que le résultat régionales en France était une "réelle défaite".

Se disant "très heureux" des victoires de la majorité présidentielle en Alsace et à la Réunion, M. Copé a déclaré qu'il ne fallait pas "se cacher derrière son petit doigt" et que "c'est évidemment pour nous une réelle défaite". "Il ne faut pas tourner autour du pot, c'est la réalité", a-t-il ajouté.
Article rédigé par France2.fr
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Jean-François Copé (France 2)

Se disant "très heureux" des victoires de la majorité présidentielle en Alsace et à la Réunion, M. Copé a déclaré qu'il ne fallait pas "se cacher derrière son petit doigt" et que "c'est évidemment pour nous une réelle défaite". "Il ne faut pas tourner autour du pot, c'est la réalité", a-t-il ajouté.

"Les Français nous ont clairement adressé un certain nombre de messages au cours de cette campagne difficile, parce qu'en plein milieu d'une crise économique très sévère. Il en est un qu'il faut retenir cinq sur cinq: il faut revenir à nos fondamentaux, c'est-à-dire ce qui a permis l'élection de Nicolas Sarkozy comme président de la République et de la majorité en 2007", selon lui.

Il a aussi jugé nécessaire "la construction d'un nouveau pacte majoritaire avec les Français (...) avec des piliers clairs: faire des réformes vitales pour le pays, les retraites, la baisse des déficits; l'emploi, la justice sociale, la compétitivité puisqu'on est à 10% de chômage; le retour aux valeurs de la République, par exemple faire voter la loi d'interdiction de la burqa".

A la question de savoir si cet échec était un échec personnel pour le chef de l'Etat, le chef de file des députés UMP a considéré que "dans des périodes comme celle-là, difficile pour une famille politique, on doit faire preuve de beaucoup de lucidité, donc crever les abcès (...) et de beaucoup d'esprit de responsabilité".

"Je ne serai certainement pas dans la logique de chercher des boucs émissaires parce que l'étape suivante, c'est 2012 et que je n'ai pas du tout envie que Mme Aubry soit président de la République, j'ai envie que ce soit Nicolas Sarkozy", a poursuivi M. Copé .

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