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Jean-Christophe Cambadélis met la pression sur Aquilino Morelle

Après les accusations de conflit d'intérêts visant Aquilino Morelle, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, demande vendredi matin des explications. Il s'interroge sur le maintien du conseiller politique de François Hollande si les informations de Mediapart le concernant sont vérifiées. Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales, estime, elle, qu'il revient à l'IGAS de donner les informations concernant le parcours d'Aquilino Morelle. 
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Olivier Corsan Maxppp)

Comment Aquilino Morelle
"peut rester " le conseiller politique du président François Hollande
si les accusations de Mediapart sont vérifiées ? C'est la question que
pose vendredi matin le nouveau patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, après les révélations
du site d'information en ligne sur l'existence, supposée, d'un conflit
d'intérêt avec l'industrie pharmaceutique visant l'ancien inspecteur
de l'IGAS.

 

"Le président prendra des décisions, ce n'est pas à moi de les annoncer à sa place" (Jean-Christophe Cambadélis)

"Si ce qui se dit
est vérifié, je ne vois pas comment il peut rester. Mais si ce n'est pas vrai,
il faut qu'il s'explique, il faut une grande explication pour que l'on puisse y
voir clair. Il faut qu'il le fasse vite et qu'il s'explique, qu'on puisse le
juger sur pièces
", a estimé Jean-Christophe Cambadélis sut i-Télé, croyant savoir qu'Aquilino Morelle "va s'expliquer rapidement "
et qu'à partir de là, "le président prendra des décisions". "Ce
n'est pas à moi de les annoncer à sa place
", a-t-il ajouté.

"Je suis suffisamment au fait de la vie politique pour ne pas m'émouvoir de la charge dont je viens d'être l'objet. Je veux néanmoins apporter ici des réponses précises à ces allégations" (Aquilino Morelle sur Facebook)

Selon Mediapart,
Aquilino Morelle aurait "travaillé
en cachette pour des laboratoires pharmaceutiques
" à l'époque où il était inspecteur général des
affaires sociales, en 2007. Sur sa page Facebook, l'intéressé s'est défendu jeudi de tout "conflit d'intérêts ", assurant avoir "respecté
toutes les règles et toutes les procédures en particulier le passage devant la Commission
de déontologie
" de la fonction publique d'Etat.
En juin 2011, sur France Info, il avait insisté sur l'importance de la
transparence dans ce domaine
.

Ce vendredi matin, sur LCI, Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales a estimé qu'il revenait à l'IGAS de "donner les  informations " concernant le parcours d'Aquilino Morelle : "son activité et son parcours dans cette administration." 

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