: Vidéo Projet de loi sur le séparatisme : "Le président de la République a tout sauf la main qui tremble", assure Gérald Darmanin
Le ministre de l'Intérieur assure sur France Inter la détermination d'Emmanuel Macron et du gouvernement à lutter contre les séparatismes et contre "les ennemis de la France".
Alors qu'Emmanuel Macron doit définir le 2 octobre sa stratégie contre les séparatismes, avant un projet de loi présenté à l'automne, "le texte est écrit", assure Gérald Darmanin mercredi 23 octobre sur France Inter. Le ministre de l'Intérieur souligne l'importance, pour le gouvernement de "lutter contre des ennemis de la France, des gens qui veulent se séparer".
"Le président de la République a tout sauf la main qui tremble", assure Gérald Darmanin. "Pour lui parler quasiment quotidiennement, pour assister à des réunions sur la sécurité de nos compatriotes, je peux vous assurer qu'il a une détermination à toute épreuve face aux difficultés que connaît notre pays."
Ce projet de loi, "il s'agit vraiment d'un texte qui va vers la réconciliation nationale et qui protège la France, son identité, ses habitants, la liberté d'association, la liberté de culte et en même temps la sécurité de nos compatriotes", continue-t-il. "Il s'agit de lutter contre des ennemis, pas simplement de la République, des ennemis de la France, des gens qui veulent se séparer, combattre le modèle républicain et simplement le modèle français de liberté d'expression, de notre habitude de vivre, la façon dont on enseigne à nos enfants, la façon dont on éduque."
C'est un grand texte, que présente le président de la République, de gauche.
Gérald Darmaninsur France Inter
"La laïcité, c'est malgré tout une valeur, depuis le début de la République, qui est une valeur de gauche et une magnifique valeur de la neutralité du service public. Le président de la République aura l'occasion de détailler des mesures extrêmement fortes qui montreront la non naïveté des pouvoirs publics", poursuit le ministre de l'Intérieur.
Identifier les "ennemis de la France"
Le ministre de l'Intérieur identifie les séparatistes : "D'abord, ce sont les terroristes islamistes, ce sont les islamistes radicaux, évidemment, mais aussi d'autres personnes. Les suprémacistes blancs, par exemple", faisant référence à des enquêtes de la DGSI, "où il y avait par exemple un suprémaciste blanc, qui pense qu'être blanc c'est être supérieur à toute autre race, avec des armes, qui allait commettre des attentats comme on a connu en Nouvelle Zélande".
"Moi, je voulais vous dire, petit fils de musulman, dans une commune qui connaît les difficultés parfois de l'immigration, des sujets cultuels, de la difficulté sociale", confie Gérald Darmanin, qui avait révélé cet été la religion de son grand-père, "l'islamisme prospère sur l'absence de République, l'absence d'offre républicaine".
"L'islamisme touche en premier les musulmans, qui, par millions, vivent leur religion en respectant bien évidemment la République. Ils sont même morts pour la France, on le dit pas assez, tout en priant Allah. Il n'y a aucune incompatibilité, évidemment, entre l'islam, entre croire et être citoyen. Simplement les musulmans français sont attaqués, la France est attaquée par un projet politique qui veut renverser la République, et il faut que la République se défende."
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