Cet article date de plus de quatre ans.

François Bayrou évoque ses ambitions comme Haut-commissaire au plan

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 8min
François Bayrou évoque ses ambitions comme Haut-commissaire au plan
François Bayrou évoque ses ambitions comme Haut-commissaire au plan François Bayrou évoque ses ambitions comme Haut-commissaire au plan (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions
France 2

Dans le 20 heures de France 2, Anne-Sophie Lapix reçoit François Bayrou, le Maire de Pau et futur Haut-commissaire au Plan et à la prospective. 

Plus de 200 collaborateurs et 15 millions d’euros de budget, tels sont les moyens mis à disposition pour François Bayrou, qui s’apprête à être nommé Haut-commissaire au Plan. L’occasion pour le Maire de Pau de revenir sur ce qui lui apparait comme des défaillances : "Pendant cette épidémie, on s’est aperçu qu’on était en pénurie de médicaments, nous la France, et pas de n’importe quels médicaments. On avait plus les moyens de faire des anesthésies, les médicaments contre le cancer, les antibiotiques, les corticoïdes et même le Doliprane, le paracétamol. La France et l’Union Européenne se trouvaient en rupture d’approvisionnement", a-t-il expliqué, avant d’évoquer la nécessité de renationaliser la fabrication de ces médicaments.

François Bayrou en appelle aux chercheurs et aux universitaires

Selon François Bayrou, de nombreuses thématiques ne sont pas assez abordées dans la réflexion politique, à commencer par les bouleversements futurs de notre société : "Un très grand sujet dont le monde dépend, c’est la démographie. Combien d’enfants faisons-nous. Est-ce que notre population est en rupture ? On n’en parle absolument jamais. Par le numérique, on va découvrir qu’un très grand nombre de métiers vont être bouleversés, changés", a-t-il affirmé sur le plateau d’Anne-Sophie Lapix.

Le président du MoDem propose une ouverture dans le panel de spécialistes invités à réfléchir à de telles questions : "On est un pays dans lequel les universitaires, les chercheurs n’ont jamais leur place dans la réflexion publique, dans le débat public. On fait comme si les spécialistes de la fonction publique réfléchissaient entre eux, on a besoin d’ouvrir tout ça. Je pense qu’il est nécessaire d’offrir à tous ceux qui veulent participer à cette réflexion sur l’avenir, une place dans l’élaboration de notre conviction, de notre volonté commune", a-t-il appelé de ses vœux.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.