Covid-19 : près de 114 000 personnes ont manifesté contre l'extension des mesures sanitaires, annonce le ministère de l'Intérieur

Article rédigé par Pierre Godon, Raphaël Godet
France Télévisions
Publié Mis à jour
Deux manifestantes le 17 juillet 2021 à Perpignan (Pyrénées-Orientales) protestent contre l'exstension du pass sanitaire, décidée par Emmanuel Macron. (JC MILHET / HANS LUCAS / AFP)

En tout, une centaine de manifestations étaient organisées dans l'Hexagone pour protester contre l'extension du pass sanitaire ainsi que la vaccination obligatoire des soignants, annoncée cette semaine par le gouvernement.

Ce qu'il faut savoir

Pour eux, la lutte contre le Covid-19 ne passe pas par le vaccin. Près de 114 000 personnes ont manifesté, selon le ministère de l'Intérieur, samedi 17 juillet contre l'extension du pass sanitaire et la vaccination obligatoire pour les soignants. En tout, une centaine de manifestations sont organisées dans l'Hexagone, notamment à  à Perpignan (Pyrénnées-Orientales), Valence (Drôme), Nice (Alpes-Maritimes) ou encore Lille (Nord. A Paris, 18 000 personnes ont manifesté selon le ministère de l'Intérieur. Ce direct est désormais terminé.

Des contrôles aux frontières renforcés. La Tunisie, le Mozambique, Cuba et l'Indonésie font désormais partie de la liste des pays placés en zone rouge, d'après un décret daté du samedi 17 juillet. La France va également imposer des tests de moins de 24 heures à l'entrée sur son territoire aux personnes non-vaccinées en provenance du Royaume-Uni, de l'Espagne, du Portugal, de Chypre, de la Grèce et des Pays-Bas.

Rideau à 23 heures dans les Pyrénées-Orientales. Alors que le taux d'incidence explose dans les Pyrénées-Orientales, les bars, restaurants, établissements de plage, débits de boissons temporaires et épiceries de nuit vont devoir fermer, entre 23 heures et 6 heures, à partir de dimanche 18 juillet et jusqu'au lundi 2 août.

 Gérald Darmanin demande un renforcement de la protection des élus. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin demande aux préfets de renforcer les mesures de protection envers les élus dans le contexte des mobilisations des anti-vaccins. Il rappelle que des actions "parfois violentes" ont eu lieu sur des "permanences et à l'encontre des assistants parlementaires".