Bridgestone : l'État se dit prêt à investir
Le gouvernement et les élus du Pas-de-Calais viennent au secours de Bridgestone. Ils avaient promis des réponses aux 863 salariés de l'usine. Une nouvelle réunion de crise s'est tenue à Bercy ce lundi 19 octobre. Maëlys Septembre, journaliste pour France Télévisions, est en direct du ministère de l'Économie et des Finances.
C'est un nouveau point d'étape dans la négociation dans l'affaire de la fermeture de l'usine Bridgestone de Béthune (Pas-de-Calais) qui s'est tenu au ministère de l'Économie et des Finances, lundi 19 octobre. "L'objectif des discussions de ce matin était de revoir les différents scénarios alternatifs à la fermeture du site de Béthune", explique la journaliste Maëlys Septembre. Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, ainsi que les syndicats étaient présents à la réunion. La direction n'y était pas. "Plusieurs options sont sur la table pour tenter de sauver le site de Béthune : la reprise par un autre industriel du secteur du pneumatique ou par un autre industriel". La montée en gamme de la production, avec des pneus plus qualitatifs et donc plus chers, peut être envisagée.
Une contre-expertise est attendue
"L'État s'est dit prêt à investir aux côtés de Bridgestone pour tenter de sauver l'usine et ses 860 emplois", rapporte la journaliste de France Télévisions en direct de Bercy. Pour le moment, impossible de savoir quelle option aura la faveur du groupe japonais qui avait estimé mi-septembre qu'une fermeture définitive était la seule option. "Pas de décision définitive ce matin, un rapport de contre-expertise est attendu dans les mois à venir. C'est sur celui-ci que se baseront la direction et l'État pour décider de l'avenir du site de Béthune".
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