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Infirmières bulgares : les députés ont leur commission d'enquête

Les députés français ont voté la création d'une commission d'enquête parlementaire sur la libération des infirmières bulgares. Un vote qui a mobilisé peu de députés : la création de cette commission était acquise d'avance.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France © REUTERS/ STR New)

La commission avait été demandée par la gauche. Son objectif est de comprendre les conditions de la libération des infirmières bulgares détenues en Libye. La commission a pour mission de répondre à ces questions : y-a-t-il eu des contreparties à cette libération? Quels ont été les rôles des envoyés du président, notamment Cécilia Sarkozy et Claude Guéant?

Tous les groupes ont voté en faveur de la création de cette commission, adoptée à l'unanimité. Mais beaucoup de députés ont boudé les bancs de l'assemblée : la création de la commission semblait évidente.

Certains ont en revanche volontairement boycotté le vote. C'est le cas de Patrick Ollier, le président du groupe parlementaire d’amitiés franco-libyennes. Il juge la commission inutile. Pour lui les contrats qui suscitent la polémique étaient déjà prévus avant la libération des otages.

Comme lui, la plupart des députés UMP doutent de l'utilité réelle de cette commission... C'est le cas d'Axel Poniatowski, qui devrait hériter du poste-clé de rapporteur.

Une polémique demeure autour de cette commission... Quelles personnes vont y être convoquées? Les socialistes demandent à ce que Cécilia Sarkozy soit entendue. Il n'en est pas question pour l'Elysée. Nicolas Sarkozy propose en revanche de recevoir les parlementaires pour leur expliquer sa version des faits.

La commission va-t-elle vraiment pouvoir mener à bien sa mission? Elle devra en tout cas remettre ses conclusions dans les six prochains mois.

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