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Il y aura des débats entre les candidats à la primaire socialiste, a affirmé mercredi Harlem Désir

Toutefois, les modalités de ces confrontations devaient encore être examinées, a précisé le premier secrétaire du PS par intérim."Nous avons pris une décision tout à fait claire", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion du Cnop (Comité national d'organisation des primaires, ndlr).
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Harlem Désir, le premier secrétaire du PS par intérim (AFP / Bertrand Guay)

Toutefois, les modalités de ces confrontations devaient encore être examinées, a précisé le premier secrétaire du PS par intérim.

"Nous avons pris une décision tout à fait claire", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion du Cnop (Comité national d'organisation des primaires, ndlr).

Il a souligné que le climat de la réunion était "tout à fait serein, opérationnel et constructif".

Nous n'avons écarté aucune formule de débat", a poursuivi Harlem Désir, ajoutant: "Nous souhaitons des débats positifs qui éclairent les enjeux", "il y a différentes formules de débat qui ont été proposées, nous allons les examiner".

"Il faut que vive l'esprit du débat et en même temps l'esprit de responsabilité, l'esprit de respect entre les uns et les autres", a aussi déclaré Harlem Désir.

"La bonne formule de débat c'est celle qui permet de comprendre ce que veut chacun des candidats", a commenté François Lamy, directeur de campagne de Martine Aubry, qui a senti lors de la réunion "une véritable envie de réussir ces primaires".

Dominique Bertinotti, soutien de Ségolène Royal qui réclame depuis le début des débats, s'est félicitée de voir que "les choses ont bien avancé".

Presque tous les candidats se sont déclarés favorables à la tenue de débats entre eux. Après Ségolène Royal, Manuel Valls, Arnaud Montebourg, c'est François Hollande qui s'est déclaré mardi favorable à la tenue de débats, par l'intermédiaire de Pierre Moscovici qui ordonne sa campagne. "Nous n'avons pas à avoir peur des débats, a assuré le député du Doubs sur France Inter. Dès lors qu'il y a une primaire, les Français doivent pouvoir connaître les différences entre les candidats", a-t-il affirmé, précisant: "nuances, différences mais pas attaques personnelles.

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