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Hollande promet huit milliards d'euros d'investissements dans le cadre du plan Juncker

La somme va permettre de co-financer des projets sélectionnés dans le cadre du plan Juncker de 315 milliards d'euros, a expliqué le président français.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président François Hollande lors de son déplacement au Luxembourg, le 6 mars 2015. (ALAIN JOCARD / AFP)

François Hollande a annoncé, vendredi 6 mars, que la France allait engager huit milliards d'euros d'investissements dans le cadre du plan Juncker. Le président français s'exprimait en présence du président de la Banque européenne d'investissement (BEI), Werner Hoyer, dans le cadre d'une visite officielle au Luxembourg.

"Pour faire un effet levier, le plan Juncker doit appeler d'autres contributions - des contributions publiques, des contributions financières, des contributions privées - et j'ai annoncé que la France allait, par la Caisse des dépôts et la Banque publique d'investissement (BPI), y ajouter huit milliards d'euros", a détaillé François Hollande.

Relancer la croissance et l'emploi en Europe

L'objectif est de "faire en sorte que ces financements puissent être immédiatement utilisés, notamment grâce à des formules de préfinancement que la Banque européenne d'investissement va mettre en place", a-t-il précisé. Ces huit milliards permettront de "co-financer des projets sélectionnés dans le cadre du plan d'investissement lancé par le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker", d'un montant de 315 milliards d'euros, a précisé un dirigeant de la BEI.

Le président de la Commission européenne a présenté son plan fin 2014 afin de relancer la croissance et l'emploi, et de soutenir la reprise en Europe. Il prévoit la mise en place d'un "Fonds européen pour les investissements stratégiques" (FEIS), destiné à mobiliser 315 milliards d'euros sur trois ans en comptant sur un effet de levier. Mais le Fonds est pour l'instant uniquement financé par la Commission européenne et la Banque européenne d'investissement (BEI), à hauteur de 21 milliards d'euros. Les Etats n'y ont pas contribué directement et préfèrent s'engager sur du co-financement de projets nationaux.

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