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Hervé Morin réaffirme son ambition présidentielle

Le président du Nouveau centre, Hervé Morin, a réaffirmé son ambition de représenter les couleurs de son camp à la présidentielle, lors de son discours de rentrée où il a lancé quelques piques au Parti radical de Jean-Louis Borloo.
Article rédigé par Christophe Rauzy
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Hervé Morin souhaite que le candidat centriste soit "indépendant" de l'UMP. (PIERRE VERDY / AFP)

Le président du Nouveau centre, Hervé Morin, a réaffirmé son ambition de représenter les couleurs de son camp à la présidentielle, lors de son discours de rentrée où il a lancé quelques piques au Parti radical de Jean-Louis Borloo.

C'est depuis son fief normand qu'Hervé Morin a décidé d'effectuer sa rentrée politique aujourd'hui. Devant plus de 300 sympathisants réunis dans un domaine d'Epreuville-en-Lieuvin, dans l'Eure, le président du Nouveau Centre a redit son intention de se présenter à la présidentielle en mai prochain: "Mon calendrier est clair, continuer à aller à la rencontre des Français, décliner mon projet (...) me préparer pour l'élection présidentielle dans un cadre politique clair."

"Je considère qu'aujourd'hui il y a deux candidats potentiels à l'élection centriste. Cette question-là sera réglée dans plusieurs semaines", a-t-il ajouté en marge de son discours, en estimant que Jean-Louis Borloo était lui aussi "déterminé".

Lors de son discours de plus d'une heure, où il a exalté le "bon sens paysan", il a mis l'accent sur la nécessité que le candidat des centristes "soit indépendant de l'UMP ", une allusion claire au Parti radical de Jean-Louis Borloo, avec lequel il est allié dans l'Alliance républicaine, écologiste et sociale (ARES).

"Indépendant financièrement. Indépendant intellectuellement. Mais aussi indépendant politiquement. Si je dis ça, ce n'est pas tout à fait par hasard. Savez-vous combien de députés radicaux ont quitté le groupe UMP à l'Assemblée nationale depuis le départ du Parti radical de l'UMP et les déclarations d'indépendance du printemps (...) Zéro. Aucun", a-t-il poursuivi.

"Celui qui sera désigné, en clair Jean-Louis Borloo ou moi, devra prendre l'engagement d'aller jusqu'au bout. Quels que soient les sondages", "les pressions" ou les "difficultés" de la campagne, a ajouté l'ex-ministre de la Défense, dont la rentrée devance d'une semaine l'université d'été de l'ARES, à la Grande-Motte.

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