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Haute-Savoie : une ex-conseillère de l'Elysée saisit la justice contre un candidat de droite

Atmosphère délétère et ambiance fratricide à droite dans la 6e circonscription de Haute-Savoie. Une ancienne conseillère de l'Élysée, candidate UMP, dépose plainte pour "diffamation" contre un de ses rivaux du Parti radical. Saynète législative.
Article rédigé par Francetv 2012
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Publié Mis à jour
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Sophie Dion (à droite) en compagnie de François Fillon, à Morzine en novembre 2011 (JEAN-PIERRE CLATOT / AFP)

Atmosphère délétère et ambiance fratricide à droite dans la 6e circonscription de Haute-Savoie. Une ancienne conseillère de l'Élysée, candidate UMP, dépose plainte pour "diffamation" contre un de ses rivaux du Parti radical. Saynète législative.

Une ancienne conseillère pour le sport de Nicolas Sarkozy à l'Elysée va déposer plainte contre un de ses concurrents de droite aux législatives en Haute-Savoie.

Sophie Dion, candidate UMP dans la 6e circonscription où règne une ambiance électrique entre candidats de droite, a indiqué, vendredi 1er juin, avoir saisi la justice pour "diffamation" après les propos Jean-Marc Peillex (Parti radical).

"Indignée et choquée" par les déclarations de M. Peillex à un journaliste de l'AFP à son égard, Mme Dion précise dans un communiqué avoir "décidé de saisir la justice pour diffamation", s'offusquant "de la tournure délétère" de la campagne.

"On n'a pas besoin d'être colonisés..."

Le maire de Saint-Gervais l'avait désignée, dans une dépêche consacrée à la guerre de tranchées entre candidats de droite dans cette circonscription, comme "l'amie de Bernard Accoyer", président de l'Assemblée nationale et de l'UMP locale, lui reprochant de n'avoir "aucune racine sur le territoire".

"On n'a pas besoin d'être colonisés par des gens comme ça", avait-il ajouté.

"Je maintiens ce que j'ai dit, je ne renie pas un des mots. Je ne savais pas que c'était un crime d'être une amie de M. Accoyer", a réagi M. Peillex, interrogé par l'AFP.

"Cette réaction montre qu'il y a panique à bord", a-t-il poursuivi.

"Rien ne m'aura été épargné durant cette campagne : attaque sur mes racines haut-savoyardes, sur ma vie privée, piratage de mon réseau informatique. Je demande que cessent les attaques personnelles et les déclarations calomnieuses", rétorque Mme Dion.

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