Grippe A : renforts médicaux en Polynésie, Bachelot à La Réunion
Trois médecins urgentistes, un généraliste, trois infirmiers anesthésistes et deux infirmiers vont venir renforcer les équipes hospitalières polynésiennes, confrontées à l’épidémie de grippe A/H1N1. La décision d’envoyer en renfort ces professionnels de santé a été prise à Paris, "après confirmation des besoins par les autorités locales", précise le ministère de la Santé. Un épidémiologiste de l’Institut de veille sanitaire (InVS) partira également dans les prochains jours.
En Polynésie française, le virus serait à l’origine de trois décès et plus de 10.000 contaminations, selon les autorités sanitaires locales. La Nouvelle Calédonie, qui a enregistré trois morts et estime à 20.000 le nombre de personnes contaminées par le virus, n’a pas réclamé de renforts médicaux pour l’instant.
Bachelot et Penchard à La Réunion
Sur l’ile de la Réunion, près de 8.000 personnes auraient été contaminées en quelques semaines. La Réunion, qui attend une visite de Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, annoncée pour vendredi, accompagnée de la secrétaire d’Etat à l’Outre-mer Marie-Luce Penchard.
Les territoires français d’outre-mer situés dans l’hémisphère sud sont actuellement en plein hiver austral, saison propice à la diffusion galopante des virus grippaux. Ils sont donc aux avant-postes face à l’épidémie de grippe A/H1N1. A certains égards, ce qui se passe actuellement sur place "peut préfigurer de ce qui arrivera dans l’hémisphère nord" à l'automne, indique-t-on à l’InVS.
Gilles Halais, avec agences
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