Gouvernement : "Nous voulons savoir sur quelles lignes rouges nous pourrons nous engager", déclare Prisca Thevenot députée Renaissance
"Nous n'avons qu'une vocation, qu'une volonté, c'est que le gouvernement de Michel Barnier puisse réussir pour la France. Mais pour réussir il faut savoir sur quelle ligne claire, sur quelles lignes rouges nous pourrons nous engager", déclare mardi 17 septembre sur franceinfo Prisca Thevenot, députée Ensemble pour la République des Hauts-de-Seine, alors que Michel Barnier poursuit les consultations pour la formation de son gouvernement.
Cette réaction intervient après un message envoyé par Gabriel Attal aux membres du groupe Ensemble pour la République dont il est le président. Il demande une clarification de "la ligne politique" pour déterminer "la participation" des macronistes au gouvernement de Michel Barnier.
"Des questions restent en suspens"
Sur les hausses d'impôts "il y a encore des questionnements" et sur "l'AME, (aide médicale d'Etat), nous avons besoin d'éclaircissements, et donc effectivement sur ces sujets, il y a eu des discussions, mais des questions restent en suspens" sur la direction que prendra le Premier ministre Michel Barnier. "C'est la raison pour laquelle, le président du groupe Ensemble pour la République, Gabriel Attal a demandé à être reçu par le Premier ministre avec une délégation pour éclaircir ensemble ces sujets et travailler la ligne, les projets".
Attendez-vous de Michel Barnier qu'il renonce à toute hausse d'impôts, y compris pour les plus riches ? A cette question Prisca Thevenot répond en n'en formulant une autre : "De quelle hausse d'impôts parlons-nous ? Est-ce qu'il faut venir lutter contre les effets de rente ? Sur ça nous sommes d'accord, mais quand j'entends parler de lever des impôts supplémentaires sur les plus aisés. Qui sont-ils ?", s'interroge la députée des Hauts-de-Seine. Elle dénonce "une pression fiscale qui est déjà très importante sur l'ensemble des ménages français, je ne suis pas convaincue que ce soit une solution". En revanche, elle estime "qu'on peut taxer les super profits".
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