Gabriel Attal renouvelle l'engagement du gouvernement de baisser les impôts pour les classes moyennes
"De l'action" et "des résultats" pour "répondre aux problèmes des Français" avec "efficacité". Gabriel Attal a présenté sa méthode sur TF1 après l'annonce de la liste des ministres de son gouvernement, jeudi 11 janvier.
Le Premier ministre a notamment promis de tenir l'engagement d'Emmanuel Macron de baisser les impôts pour les classes moyennes. "Le président s'est engagé [à baisser les impôts de deux milliards d'euros] et, évidemment, on sera au rendez-vous de son engagement" car les "Français attendent qu'on agisse pour eux", a affirmé le chef du gouvernement, qui n'a pas précisé de calendrier.
A propos de la nomination surprise à la Culture de l'ancienne Garde des Sceaux sarkozyste Rachida Dati, mise en examen notamment pour corruption, Gabriel Attal a invoqué la "présomption d'innocence". "Mise en examen, ce n'est pas une condamnation, (...) cela ne signifie pas une culpabilité", a-t-il déclaré, saluant "une femme d'engagement, d'énergie, qui toute sa vie s'est battue pour obtenir ce qu'elle voulait obtenir".
"Entendre" les oppositions
Sur sa nomination à 34 ans comme plus jeune Premier ministre de l'histoire de la République, il a admis s'être demandé s'il était "capable d'assumer cette fonction". Mais "j'ai décidé de m'engager, parce que j'aime mon pays, que j'ai envie de répondre aux attentes de nos concitoyens", a-t-il ajouté, en citant "la valorisation du travail, la sécurité, nos services publics, l'école, l'hôpital, le défi de l'environnement" et de "la lutte contre le réchauffement climatique".
Interrogé sur l'entrée de plusieurs figures de la droite au gouvernement, il a affirmé qu'il n'était "pas là à demander à [ses] ministres de vider leurs poches pour [lui] montrer la carte de leur parti politique". Il a assuré que le gouvernement comprenait "des personnes qui ont une sensibilité de droite" et des personnes "qui ont une sensibilité de gauche", citant Eric Dupond-Moretti, qui reste Garde des Sceaux, Stéphane Séjourné, le secrétaire général du parti présidentiel Renaissance, nommé aux Affaires étrangères, et Sylvie Retailleau, confirmée à son poste de ministre de l'Enseignement supérieur.
Gabriel Attal a balayé une question sur ses éventuelles ambitions présidentielles : "2027 ce n'est pas le sujet, ce qui m'intéresse, c'est 2024". Il a dit aussi sa conviction "qu'on peut avancer" malgré l'absence de majorité absolue à l'Assemblée nationale et a promis d'"entendre" les oppositions. "Il faut chercher à travailler avec elles".
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