Fédérations sportives : Amélie Oudéa-Castéra dénonce un rapport parlementaire "militant" et "instrumentalisé à des fins politiques"
La ministre de l'Education nationale et des Sports Amélie Oudéa-Castéra a qualifié lundi 22 janvier le rapport d'enquête parlementaire sur les fédérations sportives de "militant", estimant que ses travaux ont été "instrumentalisés à des fins politiques", a appris franceinfo auprès de son entourage.
Les conclusions de ce rapport, qui fustige des "défaillances systémiques" en matière d'éthique et de lutte contre les violences sexuelles, "jettent sans nuance l'opprobre sur tous les acteurs du sport français", estime aussi la ministre, dans la tourmente depuis son arrivée à l'Éducation nationale en raison de la scolarisation de ses enfants dans un établissement scolaire privé huppé.
Un rapport accablant
À six mois des Jeux olympiques de Paris, la commission d'enquête parlementaire sur les fédérations sportives françaises a fustigé des "défaillances systémiques" en matière d'éthique et de lutte contre les violences sexuelles et réclame la création d'une autorité indépendante de contrôle.
Le rapport a également jugé "très élevées voire anormales" les rémunérations de certains responsables, visant notamment les 400 000 euros brut annuel et 100 000 euros de prime d'objectif que touchait comme directrice générale de la Fédération française de tennis de 2021 à 2022 Amélie Oudéa-Castéra, aujourd'hui ministre de l'Éducation nationale et des Sports.
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