Cet article date de plus de deux ans.

"Je n'ai jamais eu ma carte à EELV, mais j'ai des convictions très fortes sur le changement climatique", assure Amélie de Montchalin

La nouvelle ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires met en avant sa jeunesse, son statut de mère et son "efficacité" pour justifier sa nomination.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Amélie de Montchalin, la nouvelle ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, le 24 mai sur France Inter. (FRANCEINTER / RADIO FRANCE)

"Je n'ai jamais eu ma carte à EELV, mais j'ai des convictions très fortes sur le changement climatique et sur la biodiversité", assure mardi 24 mai sur France Inter Amélie de Montchalin, la nouvelle ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.

>> Environnement : les grands défis qui attendent le gouvernement d'Élisabeth Borne

"J'ai 36 ans, et depuis que je suis une jeune adulte, le climat est évidemment dans tous les débats", Amélie de Montchalin. "Je suis aussi la mère de trois jeunes enfants et je sais que c'est peut-être le combat le plus difficile parce qu'une partie de l'action que nous menons (...) ne sont pas pour aujourd'hui, ils sont pour les générations futures".

La nouvelle ministre se revendique comme "une femme d'efficacité". À propos de la volonté d'Emmanuel Macron et Élisabeth Borne de faire de l'écologie une priorité du nouveau gouvernement, Amélie de Montchalin assure que le chef de l'État et la Première ministre ne veulent pas envoyer "un signal politique à un électorat, (...) et ne pas faire de l'écologie politique". Ils veulent, au contraire, assure-t-elle, "mener une politique écologique qui procure aux Français du vivre-mieux partout grâce à l'écologie".

Interrogée sur des dossiers plus concrets comme l'éolien en mer, la nouvelle ministre de la Transition écologique a répondu sur la possibilité ou non de voter une loi d'exception pour installer plus d'éoliennes en France. Non, répond Amélie de Montchalin, "on va identifier des zones" protégées et non protégées en amont, pour "aller vite", mais en faisant "des compromis", conclut-elle.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.