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Vidéo Une députée passe au crible les dépenses du cabinet du Premier ministre

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Marie-Christine Dalloz, la rapporteure spéciale de la commission des Finances a dénoncé les dépenses exorbitantes du Premier ministre et de son cabinet.
VIDEO. Une députée passe au crible les dépenses du cabinet du Premier ministre Marie-Christine Dalloz, la rapporteure spéciale de la commission des Finances a dénoncé les dépenses exorbitantes du Premier ministre et de son cabinet. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
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Marie-Christine Dalloz, la rapporteure spéciale de la commission des Finances a dénoncé les dépenses exorbitantes du Premier ministre et de son cabinet.

En pleine commission des Finances, le 25 octobre dernier, la députée Marie-Christine Dalloz a passé au crible les dépenses du Premier ministre et de son cabinet. "Alors que tous les ministres se voient imposer une réduction drastique de leur cabinet, les effectifs du cabinet du Premier ministre s’élèvent à 496 équivalents temps plein : 69 membres, 427 personnes chargées des fonctions supports", précise-t-elle. Dans les autres cabinets ministériels, le nombre de temps plein se situe aux alentours de 60 personnes, soit huit fois mois moins qu’au cabinet du Premier ministre. La députée pointe notamment les dépenses excessives des services du Premier ministre, qui "s’élèvent à 19 millions d’euros, alors qu’elles ne comprennent que la moitié des effectifs de personnel, les autres personnels étant mis à disposition par différents ministères." La députée rapporte que les membres de ce personnel sont répartis dans cinq hôtels particuliers du 7ème arrondissement de Paris et que leurs dépenses hors-loyers atteignent les 4,4 millions d’euros par an. "À cela s’ajoutent des frais de représentation de 70 000 euros, des frais de déplacement de 4,1 millions d’euros et des dépenses d’intendance de 2,3 millions d’euros."

Un manque de transparence

Des sommes importantes, "dont on peut interroger le bien fondé." Mais au-delà de ce questionnement, Marie-Christine Dalloz déplore avant tout le manque de transparence du cabinet du Premier ministre sur ces dépenses "d’autant plus lorsqu’on compare avec les prévisions de dépenses du président de la République." Pour la rapporteure de la commission des Finances, "c’est ce manque de transparence qui crée la suspicion et alimente les scandales hautement préjudiciables à la confiance entre les citoyens et la classe politique.

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