Le ministre de la Cohésion des territoires, Richard Ferrand, a exprimé, mercredi 24 mai sur franceinfo, des regrets après les révélations du Canard enchaîné sur l'emploi de son fils comme collaborateur parlementaire à l'Assemblée du 13 janvier au 16 mai 2014. "Si c'était à refaire, je ne reprendrais pas pour quatre mois, payés au smic, mon fils pour travailler", a affirmé Richard Ferrand, démentant tout emploi fictif.>>> Suivre le direct sur les révélations du Canard enchaîné""C'est un peu au débotté que j'avais besoin d'un coup de main, a rapporté Richard Ferrand. Mon fils était disponible, donc je lui ai demandé s'il pouvait pendant trois ou quatre mois venir travailler, j'insiste sur ce mot. Il a été rémunéré au smic. Ce qu'il a eu à faire était la rédaction de la lettre du député, tenir différentes choses sur mon blog que j'édite quasi quotidiennement."Avec le recul, le ministre a-t-il des regrets ? "Sur l'embauche de mon fils, oui", a répondu Richard Ferrand. "Je vois bien qu'il y a, aujourd'hui, un rejet total de l'idée qu'un parlementaire puisse embaucher un de ses proches", a poursuivi le ministre de la Cohésion des territoires.Outre cette affaire d'emploi, Richard Ferrand a été épinglé par le Canard enchaîné sur une "affaire immobilière". Selon l'hebdomadaire satirique, le ministre a, du temps où il était directeur général des Mutuelles de Bretagne, permis à son épouse de réaliser une opération immobilière juteuse. Richard Ferrand a réfuté tout "problème de moralité". "Si c'était à refaire, je ne reprendrais pas mon fils", Richard Ferrand au micro d'Ersin Leibowitch écouter